Les autorités iraniennes ont arrêté un officier de police pour avoir révélé le nombre de personnes disparues dans l'effondrement du 17e édifice Plasco de Téhéran suite à un incendie le 19 janvier 2017.
Le policier du commissariat de police de Baharestan à Téhéran avait été arrêté pour avoir révélé le nombre de victimes du désastreux incendie de Téhéran, selon les informations reçues dans cette même ville.
Rapportant les propos d’un officier de police du commissariat de police de Baharestan, les médias d'Etat iraniens ont annoncé, le 24 janvier 2017, que quelques 200 personnes ont été signalées comme étant portées disparues dans l'incendie de Plasco.
Les rapports citaient l'officier en disant : « Nous sommes très occupés depuis le matin. Pour être honnête avec vous, quelques 200 personnes sont venues à nous pour s’informer et ont déclaré que quelqu'un a disparu dans le feu. Quelle catastrophe ! C’est incroyable que beaucoup de gens aient été pris au piège sous les décombres... et que personne n’en soit informé. »
Les autorités du régime des mollahs ne fournissent pas de chiffres réalistes sur le nombre de personnes disparues ou tuées lors de l'incendie qui a traumatisé les habitants de Téhéran.
Le régime au pouvoir en Iran et en particulier le Guide Suprême des mollahs, Ali Khamenei, sont responsables de la terrible mort de toutes les personnes qui ont été bloquées sous les décombres.
Khamenei et son régime criminel ont accordé une priorité absolue à l'appareil répressif national et alloué des sommes exorbitantes à l'exportation du terrorisme et de la guerre au Moyen-Orient, en particulier en Syrie, alors que les villes iraniennes sont profondément vulnérables à ces incidents et que les services d'aide urbaine sont impuissants et maintenus dans un état primitif.
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