CNRI - Présidée par l'ex ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, et avec la participation de plusieurs sénateurs et députés italiens, une conférence de presse a eu lieu au Parlement italien le 22 mai 2017. Au cours de cette conférence, les participants ont examiné les conséquences de l'élection présidentielle du régime iranien et ont insisté sur l'adoption d'une politique décisive contre le régime pour sa vague d'exécutions et ses interventions terroristes dans la région.
Les participants ont également rejeté le « mirage de la modération » sous le fascisme religieux au pouvoir en Iran, en déclarant que tous les dirigeants et responsables du régime s'entendent sur la politique de poursuivre la répression, les exécutions et l'ingérence du régime dans les affaires des pays régionaux. Les intervenants se rejoignaient également pour affirmer que les deux factions du régime étaient impliquées dans le massacre en 1988 de 30.000 prisonniers politiques, considéré comme un crime contre l'humanité.
Des correspondants de différents médias italiens ont également assisté à la conférence tenue au Parlement italien à Rome. Les conférenciers, en plus de Giulio Terzi, étaient :
Lucio Malan, sénateur, Secrétaire du Sénat italien
Daniele Capezzone, député italien
Elisabetta Zamparutti, de l’ONG italienne « Ne touche pas à Caïn »
Dr. Faisal Mahmoud, de la « Communauté démocratique syrienne »
Au début de la session, l’ancien ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, a déclaré que la récente élection présidentielle du régime des mollahs était d'une part une extension de la situation actuelle, mais d'autre part, elle a entraîné des changements drastiques en Iran avec des conséquences trop négatives pour le Moyen-Orient et le peuple iranien en particulier.
« Son effet négatif sur la démocratie, les droits de l'homme et l'égalité des sexes a été clairement perçu », a ajouté Terzi. « L'élimination physique des adversaires, en particulier les membres de l'OMPI, a été systématiquement poursuivie par le régime au pouvoir, en particulier en 1988, où les dirigeants du régime ont décidé en peu de temps d’appliquer l'ordre de Khomeiny de faire exécuter en masse des prisonniers politiques qui refusaient de faire des compromis avec le régime au sujet de leurs croyances ; une tragédie et un crime contre l'humanité dans lequel Raïssi, qui avait posé sa candidature pour être le président du régime, était impliqué. De plus, certains membres du gouvernement de Rohani, notamment son ministre de la Justice ‘Pourmohammadi’, ont également été impliqués dans le crime. »
L'ancien Premier ministre italien a souligné : « la raison pour laquelle je signale la tragédie vieille de 29 ans, c'est que le même processus s'est déroulé pendant les quatre ans du mandat présidentiel de Rohani, avec plus de 3000 exécutions pendant la période. »
Terzi a ensuite souligné la politique expansionniste du régime des mollahs dans la région en déclarant : « L'Italie, qui a l'intention de faire des affaires avec l'Iran, devrait ouvrir ses yeux sur la politique expansionniste du régime des mollahs et sur les risques qu'elle implique. L'Iran sous le régime des mollahs ne peut jouer un rôle dans la stabilité du Moyen-Orient. Comme on l'a vu lors de la récente visite de Trump en Arabie saoudite ainsi que lors du sommet arabo-islamique, les règles du jeu ont maintenant changé et cela doit sérieusement affecter les points de vue de l'Europe et de l'Italie. »
L'orateur suivant a été le député italien Daniele Cappezzone, qui a souligné que le régime des mollahs n’a aucun respect pour quelque genre de liberté que ce soit concernant la population, et que le régime dans son ensemble est uni dans la répression et le massacre de la population, la perturbation de la paix, la déstabilisation de la région, et la poursuite de son programme nucléaire et de missile balistique.
Lucio Malan, sénateur italien et Secrétaire du Sénat italien, a été l'orateur suivant lors de la conférence de presse. Il a déclaré : « il y a un régime religieux en Iran et si vous regardez la constitution du régime, vous pouvez clairement voir que le Guide du régime détient le pouvoir en ce qui concerne toutes les questions politiques, peu importe ce dont il s’agit. Alors parler d’élection sous le régime iranien serait une erreur fatale. »
« Plus de 3000 prisonniers ont été exécutés pendant la soi-disant présidence modérée de Rohani », a ajouté Malan. « Pendant ce temps, le ministre de la Défense de Rohani, Dehghan, se vante de la façon dont les dépenses militaires ont doublé et pourraient même quadrupler d'ici 2018 au sein du gouvernement de Rohani. Est-ce un signe de modération ? Ceci a lieu en dépit du fait que la population devienne plus pauvres et que ses conditions de vie se détériorent chaque jour. »
Elisabetta Zamparutti de l’ONG italienne ‘Ne touche pas à Caïn’, a été l’orateur suivant. Au sujet de l’élection du régime des mollahs, Zamparutti a déclaré que « parler de faction modérée et de faction conservatrice en Iran est regrettable. Rohani et Raïssi sont les deux faces de la même pièce appelée « vali-e faqih » (Guide suprême), puisqu'il est celui qui prend toutes les décisions concernant toutes les questions. Le président en Iran n'est pas élu par le vote de la population, mais c'est la répartition du pouvoir au sein du régime qui détermine qui va être le président. Si une véritable élection libre est organisée, les mollahs seront sans doute les perdants. »
« En ce qui concerne la légitimité du régime », a-t-elle ajouté, « il suffirait de faire attention aux propres propos de Rohani, dans lesquelles il a déclaré que les iraniens ne veulent pas ceux qui, au cours des 38 dernières années, ont seulement participé à l'exécution et à l’emprisonnement de la population. Donc, selon Rohani, ce régime gouverne grâce à la répression et à l'exécution. Raïssi a été l'un des juges de la soi-disant Commission de la mort responsable du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988. En outre, Rohani était également impliqué dans le massacre, à la fois en tant que responsable de sécurité à l'époque et étant donné que son ministre de la Justice était un membre de cette même Commission de la mort. Le régime iranien est le principal problème au Moyen-Orient. En raison de sa nature, le régime ne pourra jamais respecter les droits de l'homme, puisqu'il s'effondrera complètement autrement. Nous, au sein de la communauté « Ne touche pas à Caïn », avons toujours exigé que des questi
ons telles que la situation des droits de l'homme, des femmes, des jeunes et des exécutions soient soulevées lors des négociations entre l'Europe et le régime iranien. »
ons telles que la situation des droits de l'homme, des femmes, des jeunes et des exécutions soient soulevées lors des négociations entre l'Europe et le régime iranien. »
Dr. Faisal Mahmoud de la Communauté démocratique syrienne a été le dernier conférencier. Dans son discours, il a souligné la collaboration de Khamenei avec Bachar al-Assad dans le massacre des syriens en déclarant que le régime des mollahs a envoyé 60 000 forces militaires en Syrie afin de maintenir Assad au pouvoir.
Il a félicité le consensus entre les pays arabes islamiques et les États-Unis au Sommet de Riyad pour avoir adopté une position décisive et unie contre les interventions du régime des mollahs, ajoutant que : « concernant la récente élection présidentielle du régime iranien, je peux seulement dire que c'est Khamenei qui décide, ce qui signifie qu'il n'y a pas d'élections libres en Iran. »
A la fin de la conférence de presse au parlement italien, des correspondants des différents médias du pays, y compris RAI 3, RAI NEWS 24 et Radio Radical, ont interviewé les participants au sujet de l’élection du régime et de son ingérence dans les affaires de la région.
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