L'Organisation des enseignants iraniens a publié une déclaration, le 24 mai, mettant en garde au sujet de la grève de la faim entamée par Isma’il Abdi, ancien Secrétaire général du Syndicat des enseignants d'Iran. Cela a non seulement soulevé des inquiétudes parmi les membres de sa famille et les enseignants de l'Iran, mais aussi au sein d’une grande partie de la population iranienne.
Abdi, professeur de mathématiques d'Islamshahr, dans la province de Téhéran, a été arrêté à son domicile le 9 novembre.
Les menaces qui planent sur la vie de cet activiste sont sérieuses et les responsables ne doivent pas négliger cette affaire. La population iranienne se demande, en dehors des allégations qui ont été soulevées contre lui, pourquoi les autorités du régime iranien refusent de réagir par rapport à ses conditions sanitaires, a ajouté la déclaration.
Abdi souffre d'une faible pression artérielle et d'une perte de poids en raison de sa grève de la faim et pourtant aucune autorité judiciaire n'a réagi face à cette grève. Il a été condamné à six ans de prison pour avoir défendu la cause des travailleurs.
Atena Daemi, militante des droits de l'homme, est également en grève de la faim dans la sinistre prison d'Evine à Téhéran.
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