L'infirmerie de la prison d'Evine a refusé d'envoyer Atena Daemi à l’hôpital dans la nuit du 15 mai 2017 pour y être soignée en dépit du fait qu'elle vomit du sang à cause de sa grève de la faim.
Atena a perdu 14 kilogrammes depuis qu'elle a commencé sa grève de la faim le 8 avril 2017.
Précédemment, 18 prisonnières du quartier des femmes d'Evine avaient rédigé et adressé une lettre au Procureur général de Téhéran, lui demandant de veiller à l'état de santé de la prisonnière politique, Atena Daemi.
Précédemment, 18 prisonnières du quartier des femmes d'Evine avaient rédigé et adressé une lettre au Procureur général de Téhéran, lui demandant de veiller à l'état de santé de la prisonnière politique, Atena Daemi.
Dans une partie de leur lettre, les prisonnières ont écrit : « Malgré la détérioration de l’état de santé de Mme Daemi due à sa grève de la faim, malheureusement, les suivis menés par sa famille et son avocat n'ont donné aucun résultat et la poursuite de sa grève de la faim nous préoccupe beaucoup ».
Les signataires de cette lettre sont Mahvash Shahriari, Fariba Kamalabadi, Maryam Naghash Zargaran, Elham Barmaki, Elham Farahani, Zahra Zehtabtchi, Nigara Afsharzadeh, Mehrnaz Haghighi, Golrokh Iraee, Nazanin Zaghari, Nassim Bagheri, Afarin Nisari, Maryam Akbari Monfared, Maryam Olangi, Massoumeh Zia, Leila Jafari, Azita Rafizadeh et Narges Mohammadi.
Dans une lettre ouverte quand elle a commencé sa grève de la faim, Mme Daemi a écrit : « Je défendrai les droits de mes soeurs jusqu’au dernier moment de mon existence. Je ne permettrai pas aux organes de sécurité de profiter de nos familles comme outil pour notre torture psychologique et pour répandre la terreur dans notre société, en plus de piétiner les lois qu'ils ont écrites eux-mêmes ».
Source : Les militants des droits de l'homme en Iran
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