Chaque année, le 24 avril me rappelle un grand nom, celui du Pr Kazem Radjavi, membre du Conseil national de la Résistance iranienne, et frère de Massoud Radjavi. Un homme qui a mérité le nom de grand martyr des droits humains de l’Iran. C’est en ce jour funeste en 1990 qu’il a été assassiné par les terroristes envoyés par le régime iranien à Coppet, près de Genève.
Ce grand homme est inoubliable en raison du service incomparable qu’il a rendu au mouvement de libération du peuple iranien, à savoir les efforts qu’il a déployés pour sauver la vie de son frère Massoud du peloton d’exécution de la Savak du chah. C’est pourquoi nous lui sommes, et moi la première, reconnaissants et pleins de gratitude à son égard.
Nous avons appris de lui comment un grand amour peut réaliser l’impossible. Kazem avait réussi à dresser le monde contre la décision du chah.
La modestie qui l’habitait n’a rien enlevé au brillant passé scientifique, universitaire et de lutte qui était le sien. Sa joie de vivre, sa cordialité et sa sincérité attiraient tout le monde. Il était d’une infinie gentillesse et se montrait très intime et proche avec son entourage et ses amis.
Quand il s’occupait de prisonniers torturés, quand il voyait des photos de victimes d’exécutions, il en était affecté et tressaillait de tout son être. Regardez les images qui ont été tournées ou prises de lui ! Partout on le voit présenter des victimes de la torture, montrer des photos de martyrs, arpenter les couloirs de l’ONU donnant ici et là des documents sur les crimes du régime, ou bien débattant avec des diplomates et des représentants.
Il prenait les difficultés à bras le corps et ne reculait devant aucun effort pour faire condamner le régime des mollahs à l’ONU.
C’est grâce à ses efforts que la première résolution condamnant la dictature religieuse à la commission des droits de l’homme de l’ONU a été adoptée et c’est au lendemain de ce vote que Khomeiny a donné en personne l’ordre de l’assassiner.
Il avait dit : « nous écrivons l’histoire des droits humains avec notre sang. »
Kazem Radjavi appartient à l’ensemble du peuple iranien et il fait la fierté de l’Iran et des Iraniens.
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