lundi 30 avril 2018

#IranProtests; Iran : Un homme est exécuté à la prison centrale de Bandar Abbas


pendu Un homme de 41 ans, Mohammad Jafar Shirzad, a été exécuté le 28 avril à la prison centrale de Bandar Abbas, dans le sud de l'Iran. Il était originaire de la ville de Khorramabad, à l'ouest de l'Iran et emprisonné depuis 2014.
 Les rapports indiquent qu'un autre prisonnier à la prison centrale d'Ispahan a été transféré en isolement hier en vue de son exécution pour des accusations liées à la drogue. Il est identifié et il se nomme Kiumars Nasouhi, originaire de Kermanshah, dans l'ouest de l'Iran.

 Selon le dernier rapport d'Amnesty International, parmi toutes les exécutions recensées dans le monde l'année dernière, plus de 51 % ont été mises en œuvre en Iran.
Bien que deuxième derrière la Chine en termes d'exécutions, l'Iran « a effectué 84 % du nombre total des exécutions ».
Le nombre d'exécutions en Iran, l'année dernière, était de 507, « représentant 60 % de toutes les exécutions confirmées dans la région ». Sur les 507 personnes exécutées, « 501 personnes étaient des hommes et six étaient des femmes. Au moins cinq délinquants juvéniles ont été exécutés et 31 exécutions ont été effectuées publiquement ».
Amnesty International estime que des centaines d'autres condamnations à mort ont peut-être été prononcées en Iran, mais AI n’a pas été en mesure de confirmer les chiffres. Mahmoud Amiri Moghaddam, qui dirige l'Organisation iranienne des droits de l'homme basée en Norvège, a déclaré dans une interview que « 70 à 80 % des exécutions en Iran ne sont pas signalées ».
Amnesty International a indiqué que les exécutions effectuées l'année dernière ont été prononcées pour meurtre (240); trafic de drogue (205); meurtre et viol (4); vol qualifié (11); « Diffusion de la corruption sur terre » (2); viol (homme viole une femme) (16); enlèvement et meurtre (3); moharebeh (motivé politiquement) (2); et 19 pour des infractions qui n'ont pas pu être confirmées ».
Parmi ceux qui ont été exécutés, cinq ont commis des crimes alors qu'ils avaient moins de 18 ans. La condamnation à mort d'un individu pour un crime commis alors qu'il était mineur constitue une violation du droit international.
 Source : Les droits de l’homme en Iran

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