mardi 24 avril 2018

#IranProtests; Iran : Une femme de confession yarassan grièvement torturée a besoin de soins urgents


Shokoufeh Yadollahi minLa femme de confession yarassan, Shokoufeh Yadollahi, qui a été violemment arrêtée et emprisonnée dans la prison de Vararque à Qarchak, en Iran, a besoin de soins médicaux et de traitements urgents.
 Shokoufeh Yadollahi souffre de blessures à la tête, de côtes cassées, de saignements à la bouche, aux oreilles et au nez en raison des coups de matraque qu'elle a reçus au moment de son arrestation. Elle a encore été interrogée et placée sous la torture à la suite de laquelle elle a perdu le sens de l'odorat.

 Amnesty International a publié une déclaration le 29 mars appelant à la libération de 11 femmes de confession yarassan, appartenant à la minorité religieuse des derviches de la confrérie Gonabadi, arrêtées et emprisonnées lors d'une manifestation en février et détenues dans des conditions inhumaines à Qarchak, alias Shahr-e Ray Prison, sans aucun accès à des avocats.
 « Le 19 février, les forces de sécurité ont violemment arrêté au moins 60 femmes appartenant à la communauté, persécutée, des derviches de la confrérie Gonabadi d'Iran, parce qu'elles avaient participé à une manifestation à Téhéran ; cette manifestation a sombré dans la violence quand les forces de sécurité ont frappé les manifestants et utilisé des armes à feu, des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Ces femmes ont été conduites au centre de détention de Vozara, où elles disent avoir été soumises à des fouilles à corps intrusives de la part de policières et à des interrogatoires intimidants, qu'on les a insultées et qu'on leur a hurlé dessus. Dans les 24 heures qui ont suivi, les autorités ont transféré 10 des femmes dans le quartier de la quarantaine de la prison de Shahr-e Rey, non loin de Téhéran, et relâché les autres. Les femmes qui ont été transférées sont Shokoufeh Yadollahi, Sepideh Moradi, Maryam Farisani, Nazila Nouri, Sima Entesari, Shima Entesari, Shahnaz Kiani, Maryam Barakouhi, Elham Ahmadi et Avisha Jalaledin. Au bout de plusieurs jours, une 11e femme, Sedigheh Safabakht, qui était apparemment déjà détenue à la prison d'Evin, a elle aussi été transférée à la prison de Shahr-e Rey. Selon certaines informations, plusieurs de ces femmes subissent des interrogatoires qui se prolongent jusque tard dans la nuit, et qui s'accompagnent de menaces et d'insultes », peut-on lire dans la déclaration.
 Source : Les droits de l’homme en Iran

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