Un syndicaliste en grève de la faim, Esmail Abdi, refuse les soins offensants de la clinique de la prison.
Le syndicaliste a refusé de se rendre à la clinique de la prison, mettant en évidence l'approche insultante du personnel médical de la prison alors qu'une infirmière a refusé de donner les résultats de ses tests vitaux, le 27 avril.
Au cours d'un appel téléphonique avec sa famille, il a critiqué le traitement offensant de l'infirmière de la prison et a tenu le personnel médical pour responsable de sa santé de quelque manière que ce soit.
Le célèbre syndicaliste, Esmail Abdi, membre du conseil d'administration de l'Association des enseignants de Téhéran, a annoncé son intention de commencer une grève de la faim, le 17 avril, dans une lettre ouverte datée du 11 avril. Esmail Abdi a retardé le début de sa grève de la faim d'une semaine après que les autorités du bureau du procureur lui aient promis de répondre à ses préoccupations. Sa femme a déclaré que, lorsque les autorités ne l'ont pas fait, il a entamé sa grève de la faim, le 24 avril.
Esmail Abdi a été arrêté pour la première fois par les pasdarans, le 27 juin 2015 et détenu pendant 40 jours en isolement. En février 2016, il a été condamné à six ans de prison après un procès inéquitable devant la 15ème chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran, qui l'a reconnu coupable de « propagande contre les institutions » et de « rassemblement et collusion pour commettre des délits contre la sécurité nationale », pour ses activités syndicalistes pacifiques. Il a été libéré sous caution le 14 mai 2016 à la suite d'une grève de la faim de deux semaines. En octobre 2016, la peine d'Esmail Abdi a été confirmée en appel et il a commencé à la purger après avoir été arrêté le 9 novembre 2016. Il a déposé deux demandes de contrôle judiciaire de son affaire, mais la cour suprême a rejeté les deux en février et en octobre 2017, respectivement.
Le 25 avril, Amnesty International a appelé les autorités iraniennes à libérer immédiatement et sans condition l'enseignant de mathématiques, prisonnier d'opinion détenu uniquement pour ses activités syndicales pacifiques, et à assurer, entre-temps, son accès à un centre de santé professionnel qualifié, qui puisse lui fournir des soins de santé en conformité avec le code déontologique.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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