Soulèvement en Iran – No. 146
Les inquiétudes concernant la gravité de la crise économiques mortelle et la crainte d'une tempête qui détruira l'intégrité du régime peuvent être perçues dans de nombreuses déclarations des responsables du régime à divers niveaux, ainsi que des représentants du Majlis (Parlement des mollahs) et des médias gouvernementaux ces derniers jours. Révélant les trahisons et les pillages de groupes rivaux, chaque faction accuse et menace l'autre.
Les inquiétudes concernant la gravité de la crise économiques mortelle et la crainte d'une tempête qui détruira l'intégrité du régime peuvent être perçues dans de nombreuses déclarations des responsables du régime à divers niveaux, ainsi que des représentants du Majlis (Parlement des mollahs) et des médias gouvernementaux ces derniers jours. Révélant les trahisons et les pillages de groupes rivaux, chaque faction accuse et menace l'autre.
Eshagh Jahangiri, premier vice-président du régime, a déclaré : « Le problème de Kazerun doit être résolu, la population ne peut pas descendre dans la rue tous les jours, et il y a des personnes qui profitent de ce problème pour continuer à scander leurs slogans. Le problème de Yazd, de la rivière de Zayandeh Roud et du Khouzistan est semblable à la question du taux de change unique et ces questions ne devraient pas se transformer en crise et se poursuivre... Nous ne devons pas laisser les problèmes devenir des défis politiques, sociaux et sécuritaires. (Agence de presse ISNA - 21 avril)
Amir Khojasteh, député originaire de Hamedan, s'est adressé au ministre de l'Economie du régime, Massoud Karbasiyan, le 22 avril. Expliquant la situation économique critique et les divergences au sein de l'équipe économique du gouvernement, et soulignant qu'il ne peut pas recueillir beaucoup d'informations afin de prévenir la prévarication dans la société, il a mis en garde : « Si vous ne les résolvez pas, je le jure devant Dieu, le peuple prendra sa décision... Ils maudiront et nous demanderont quel genre de contrôle avons-nous au Majlis (Parlement des mollahs).
Il a ajouté : « 30 milliards de dollars ont été retirés du pays au cours de la récente crise de change... La valeur de la monnaie nationale a été réduite à son strict minimum. C'est un désastre... Le salaire d'un employé, d'un enseignant et d'un travailleur est réduit de moitié... Ils disent qu'ils sont écrasés sous la pression économique. Il y a une augmentation vertigineuse des prix... Plus de 400 billions de tomans de dépôts de personnes sont gaspillés... Certaines banques ont investi 80% des dépôts publics dans la construction, l’édification de tours, les activités non bancaires.... et l’argent des personnes qui ont déposé 40 à 50 millions de tomans pour améliorer leur vie, a été spolié... Partout, il y a de la contrebande... La mafia de la contrebande gère tout... »
Khojasteh a souligné qu’alors que la liquidité a atteint 1 500 billions de tomans, il n'existe aucun plan pour contrôler cette liquidité, et la Banque centrale emploie ses propres hommes au lieu de recourir à des spécialistes faisant partie de l'élite.
Un autre membre du Majlis, Nahid Tajeddin, a déclaré le 22 avril : « Notre système administratif est institutionnalisé dans la discrimination et cette question a fait l'objet d'une loi et a érodé la main-d'œuvre. Sur les 24 millions de personnes qui ont un emploi, seulement 17%, et certains affirment que c’est plutôt 11%, sont satisfaits de leur emploi... Les forces gouvernementales officielles reçoivent plus de quatre fois plus que les forces ayant un contrat avec l'État... et sur les 13 millions de travailleurs du pays, plus de 11 millions ont des contrats temporaires.
Pendant ce temps, Marashi, un porte-parole de la faction de Kargozaran a déclaré : « cette insatisfaction est importante.... Seuls le Conseil des gardiens, les Gardiens de la révolution (pasdaran), les Bassij (milices) et les extrémistes radicaux n'ont pas commis d'erreur. Nous avons également commis une erreur. (Le système) n'est pas capable de tolérer nos erreurs et leurs erreurs consécutives..... Un petit événement à Machhad (en janvier) a provoqué des troubles dans 84 villes iraniennes. S'il y a un incident majeur survenait, qui aurait la force de le résoudre ? (Quotidien officiel Jomhouri Eslami - 21 avril)
Quatre décennies de règne des mollahs corrompus et criminels ont détruit l'économie iranienne, et la seule façon de sortir de cette crise est de renverser ce régime médiéval et d'instaurer la démocratie et la souveraineté populaire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
26 avril 2018
26 avril 2018
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