L'Iran refuse d’accorder des soins médicaux à un prisonnier politique malgré ses blessures provoquées par des éclats d'obus.
Le prisonnier politique, Changiz Ghadam Kheiri, détenu dans la prison de Masjed Soleyman dans la province du Khouzistan a entamé une grève de la faim depuis le 21 avril, pour protester contre les autorités refusent de lui accorder des soins médicaux et de le transférer à l'hôpital.
L'activiste kurde souffre de blessures dues à des éclats d'obus depuis son arrestation, il y a sept ans. Les autorités pénitentiaires refusent d'autoriser son transfert à l'hôpital et rejettent sa demande de congé médical contre l'avis des médecins, lesquels insistent sur le fait qu'il devrait subir une intervention chirurgicale pour retirer les éclats d'obus.
Changiz Ghadam Kheiri, né en 1988, a été arrêté en 2011 et transféré à la prison centrale de Sanandaj. Deux ans plus tard, il a été exilé à la prison de Masjed Soleiman.
Ce prisonnier a été condamné par le tribunal de Sanandaj, à 40 ans d'emprisonnement pour avoir appartenu pendant six mois à l'un des partis kurdes.
Il convient de mentionner qu'après l'arrestation de Changiz Ghadam Kheiri, sa famille n'a été informée de l'arrestation et des blessures du prisonnier qu'après quelques mois pendant lesquels elle était sans nouvelles de lui.
Il convient de mentionner qu'après l'arrestation de Changiz Ghadam Kheiri, sa famille n'a été informée de l'arrestation et des blessures du prisonnier qu'après quelques mois pendant lesquels elle était sans nouvelles de lui.
Source : Les droits de l’homme en Iran
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