Les militants des droits civiques Mahmoud Masoumi, Nader Afshari, Saïd Seiji Jahan, Mozhgan Lai, Behnam Mousivand, Shima Babaei, Dariush Zand et une femme qui s’appelle Shaghayegh, arrêtés le 1er février et libérés sous caution, ont été convoqués par le tribunal.
Ces neuf militants ont été convoqués devant la 6e branche de la cour d'Evine (Moghaddasi) le dimanche 22 avril pour présenter leur dernière défense à la justice. Presque tous les accusés ont réfuté leurs accusations, à savoir « rassemblement et conspiration contre le gouvernement ».
Selon une source bien informée, ils ont été soumis à de fortes pressions et ont même été physiquement maltraités pendant leur détention dans la mesure où l’on pouvait constater des signes d'abus, physiquement et mentalement.
De même, dans une autre affaire, l'avocat et militant des droits humains, Mohammad Najafi, a été convoqué devant le bureau du procureur de Robat Karim. L'avocat a été arrêté après avoir révélé la raison du décès d'un manifestant décédé en prison et libéré de la prison d'Arak après 93 jours de détention, le 17 avril.
Le régime iranien a commencé à arrêter des défenseurs des droits humains renommés depuis le 1er février 2018, dans le cadre d’un nouvel épisode de répression de toute forme d'activisme pacifique dans le pays.
Shima Babaei et son mari Dariush Zand, Saeed Eghbali, Leila Farjami, Mahmoud Masoumi et Behnam Mousivand ont été arrêtés le même jour.
Dans une déclaration datée du 2 février 2018, Amnesty International a exhorté les autorités iraniennes à libérer immédiatement et sans condition les défenseurs des droits humains. Amnesty International a déclaré : « Ces défenseurs des droits humains doivent être libérés immédiatement et sans condition - ils n'ont commis aucun crime et ont été arrêtés uniquement en raison de leur travail en faveur des droits humains. Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que ces personnes risquent la torture ou d'autres mauvais traitements. La nature coordonnée de ces arrestations confirme nos graves préoccupations concernant la triste réalité de ceux qui défendent les droits humains en Iran aujourd'hui, où l'activisme pacifique est réprimé et criminalisé par les autorités. Ces personnes sont des prisonniers d'opinion, détenus uniquement pour avoir pacifiquement défendu les droits de l'homme ».
Source : Les droits de l’homme en Iran
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