lundi 30 avril 2018

#IranProtests; Iran : Un prisonnier politique condamné à mort privé de soins médicaux


panahi ramin hosseinCSDHI - Ramin Hossein Panahi, un prisonnier politique dans le couloir de la mort à la prison centrale de Sanandaj, dans l'ouest de l'Iran, souffre d'une hémorragie rénale et d'une infection pouvant résulter des tortures qui lui ont été infligées. Il n'a toujours pas reçu de soins médicaux en prison.
 Selon le frère du prisonnier, Amjad Hossein Panahi, qui réside à l'extérieur de l'Iran, les autorités de la prison ont dit à Ramin qu'il serait bientôt exécuté et qu'il n'avait donc pas besoin d'être soigné.

 Lors de l’audience du 25 janvier, Ramin Hossein Panahi avait dit au juge Saeedi et à un autre juge comment il avait été torturé jusqu'au seuil de la mort par les services du renseignement de Sanandaj.
 Après son arrestation le 23 juin 2017, Amjad Hossein Panahi a été victime d’une disparition forcée pendant quatre mois. Selon lui, pendant cette période et deux mois de détention en isolement, les autorités du ministère du renseignement et les pasdarans l'ont torturé à plusieurs reprises, notamment en le frappant avec des câbles, au ventre et en lui cognant la tête contre le mur. Ils lui ont également refusé délibérément de lui accorder des soins médicaux adéquats pour les blessures qu'il avait subies après avoir été blessé par balles au moment de son arrestation.
 Lors d'un procès inéquitable, qui a eu lieu le 16 janvier et qui a duré moins d'une heure, il a été condamné à mort pour « avoir pris les armes contre l'Etat » (baqi) en raison de son appartenance à Komala.
 Selon Amnesty International, « entre son arrestation et son procès, il n'a eu droit qu'à une brève rencontre avec son avocat, qui s'est déroulée en présence de responsables des services du renseignement. Cela, en violation du droit de consulter son avocat en toute confidentialité. Les autorités judiciaires ont également refusé de divulguer à lui ou à son avocat les détails de la preuve déposée contre lui avant l'audience ».
 Source : Les droits de l’homme en Iran

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