samedi 14 avril 2018

#IranProtests; Des Effigies De Khamenei Brûlées Lors De Protestations Qui Se Poursuivent En Iran




Soulèvement en Iran - No. 136
Les jeunes iraniens continuent d'exprimer leur aversion contre le système corrompu et répressif du Guide suprême en brûlant des affiches portant l’image funeste de Khamenei et en écrivant des graffitis sur les murs. Ils ont notamment brûlé un grand poster de Khamenei dans la base de défense aérienne du nord-ouest à Tabriz, qui est une zone entièrement protégée, ainsi qu'à Yasuj.
De jeunes courageux ont également commémoré les martyrs d'Achraf en installant des photos de ceux qui ont été tués lors de l'agression criminelle du régime iranien contre le camp de la Résistance iranienne en Irak le 8 avril 2011.
Par ailleurs, les 10, 11 et 12 avril, en plus des manifestations massives d'agriculteurs et d'habitants d'Ispahan, d'autres villes du pays ont été témoins de protestations des classes défavorisées :
Dès le matin du jeudi 12 avril, des manifestations paysannes à Ispahan et les protestations des enseignants à Kerman, des étudiants à Chiraz, des personnes spoliées à Machhad, des chômeurs à Bouchehr ont été rapportés. Aujourd'hui, les agriculteurs d'Ispahan, en plus d'insister sur leurs droits à l'eau, ont appelé à la libération immédiate des personnes arrêtées lors des manifestations de la veille.
Le mercredi 11 avril, les travailleurs expulsés de la raffinerie d'Ilam ont manifesté contre la misère économique dans un mouvement de protestation. Mardi également, un groupe de travailleurs de la raffinerie se sont rassemblés pour protester contre le non-paiement de leurs salaires. Ils ont réclamé la sécurité d'emploi et le retour de leurs collègues licenciés.
Le même jour, les agriculteurs de la ville de Rudbar Jonoub à Kerman, qui plantent des tomates dans la zone humide de Jazmourian, ont bloqué le transit routier Roudbar-Jazmoryan pour la deuxième journée consécutive en protestation contre les bas prix des tomates et la perte de leur travail d'une année.
A Qazvin, les ouvriers de l'Iranian Metal Powder Corporation se sont rassemblés devant le gouvernorat pour protester contre le non-paiement de leurs salaires. Les travailleurs portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : notre cadeau du Nouvel An cette année : expulsion, chômage, pauvreté.
A Bandar Abbas, les travailleurs de la municipalité se sont rassemblés pour protester contre le non-paiement de leurs salaires depuis plusieurs mois.
Les chauffeurs de taxi ont organisé un rassemblement de protestation à l'extérieur du gouvernorat d'Orumiyeh. Les Gardiens de la révolution (pasdaran) ont causé leur chômage et de lourdes pertes en lançant des « taxis Internet ». Mercredi, les chauffeurs de taxi de l'Azimyeh Karaj et mardi, ceux de Sanandaj se sont également rassemblés pour protester contre la détérioration de leurs conditions de vie.
A Ahvaz, les personnes spoliées par l'Etablissement financier Arman Vahdat, ont organisé un rassemblement de protestation devant une succursale de cet établissement sur l'avenue Shariati. Ils ont scandé : Qu'est-ce que ceux qui sont derrière la scène ont fait avec notre argent ?
Le mardi 10 avril, les habitants de Kazerun se sont rassemblés devant le gouvernorat de Kazerun pour la deuxième journée consécutive en signe de protestation contre la séparation de certaines parties de la ville. Le même jour, un groupe d'enseignants et d'éducateurs de l'île de Khark s’est réuni pour protester contre l'interruption des services de la compagnie pétrolière.
Les travailleurs de l'imprimerie Jam-e Jam de Sari, devenus chômeurs à la suite de la fermeture de l'usine et n'ayant aucune sécurité en ce qui concerne l'emploi, se sont rassemblés devant le gouvernorat de Mazandaran.
L'inscription de graffitis et l'affichage de tracts sur les murs à Téhéran et dans d'autres villes se poursuivent. A Téhéran, le slogan suivant a été observé : « La prière de chaque Iranien est le renversement de ce régime. » Il est écrit sur un mur de la rue Jayhoun : « Un dollar équivaut à 6000 tomans ; Khamenei est méprisable. » Sur la place Boroujerdi, il est écrit en turc : « Vive la liberté, mort à Khamenei. » A Kashan, des tracts disant « Mort à Khamenei et Rohani, mort au principe du pouvoir théocratique absolu a été affiché sur les murs dans différents quartiers.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 12 avril 2018

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