mercredi 18 avril 2018

#IranProtests; Iran : Un Prisonnier Politique Kurde Condamné À Mort


Iran : un prisonnier politique kurde condamné à mort
Un militant politique kurde de 24 ans a été condamné à la peine capitale par la Cour suprême des mollahs après son appel. Le prisonnier politique Ramin Hossein Panahi est en grève de la faim depuis fin janvier, après qu’il a appris pour la première fois le verdict inique.
M. Panahi a été emprisonné et condamné à mort en raison de son affiliation au groupe d’opposition kurde Komala. Son procès qui n’a duré qu’une heure et dans des conditions iniques. Il a été torturé en prison, comme le montrent les marques évidentes sur son corps.

Il avait été arrêté en juin de l’année dernière après avoir été blessé dans une embuscade des gardiens de la révolution islamique (Pasdaran) contre le parti kurde Komala, une organisation armée séparatiste.
M. Panahi, qui n’était pas armé, est le seul survivant de l’attaque. Trois autres – Behzad Nouri, Hamed Seif Panahi et Sabbah Hossein Panahi – sont au cours de l’embuscade.
L’avocat de M. Panahi a déclaré que les charges qui pesaient contre son client étaient : « avoir pris les armes contre l’État » et son appartenance au groupe Komala. Hossein Ahmadi Niaz a déclaré qu’aucune preuve n’indiquait l’implication de son client dans des meurtres – la condition de base pour prononcer une peine de mort selon le droit international. L’avocat a souligné que M. Panahi n’avait pas pris les armes contre le régime.
Concernant les tortures que son client a subies pendant sa détention, Ahmadi Niaz a déclaré que la Cour aurait dû enquêter sur de tels faits avant de le condamner à mort.
Son avocat est catégorique, son client a été victime d’une embuscade des Pasdaran. Lorsque le véhicule de M. Panahi est entré en Iran depuis l’Irak, il a été mis sous surveillance et ensuite pris en embuscade lorsqu’il est entré à Sanandaj.
De plus, M. Panahi n’a eu le droit de voir son avocat qu’une seule fois très brièvement. Des agents des renseignements étaient présents lors de la rencontre. Ce qui est une violation de la loi, car les détenus doivent pouvoir s’entretenir en privé avec leur avocat.
Des prisonniers politiques arrivent quotidiennement dans le couloir de la mort dans le régime islamiste et M. Panahi n’est qu’une victime de plus d’un système qui écrase toute opposition. La communauté kurde a été particulièrement visée ces dernières années, ainsi que les autres minorités nationales.

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