Soulèvement en Iran - No. 141
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a salué les grèves des bazars et des commerçants de Baneh, Marivan, Saqqez, Javanrud, Sardasht et d'autres villes le long de la frontière occidentale iranienne, le courageux soulèvement de la population de Kazeroun, la protestation généralisée de la population de Saman et d'autres villes des provinces de Tchaharmahal-Bakhtiari, les manifestations des populations spoliées de Téhéran, Ahvaz, Rasht et d'autres villes, ainsi que les protestations des familles des personnes arrêtées lors des soulèvements des dernières semaines dans les villes de la province de Khouzistan. Elle a exhorté les jeunes à participer à ces manifestations et à les soutenir.
« La poursuite et l'expansion des actions de protestation et des soulèvements, malgré les mesures répressives du régime théocratique, reflètent l’aspiration de l'écrasante majorité du peuple iranien pour le renversement du fascisme religieux au pouvoir en Iran. La pauvreté, l'inflation, le chômage, la crise de l'eau à Ispahan et dans d'autres régions du pays, la catastrophe environnementale et la privation ainsi que la double répression de nos compatriotes kurdes, arabes et baloutches, ainsi que les épreuves douloureuses endurées par les Iraniens pour joindre les deux bouts, sont entièrement le résultat des politiques du régime anti-iranien, cruel, corrompu et répressif des mollahs. Le régime a alloué toute la richesse du peuple iranien à l'exportation du terrorisme, au bellicisme au-delà des frontières de l'Iran, à la répression intérieure et au programme nucléaire, ou l'a déversée dans les coffres des dirigeants du régime et de leurs proches », a déclaré Mme Radjavi.La présidente élue de la Résistance iranienne a appelé les organisations internationales de défense des droits de l'homme à ne pas rester silencieuses face aux mesures répressives du régime théocratique et à entreprendre des actions urgentes pour la libération des personnes arrêtées lors des récents soulèvements, en particulier à Ahvaz et Ispahan.
Aujourd'hui, 17 avril 2018, des milliers de personnes dans la ville de Kazeroun ont manifesté pour la deuxième journée consécutive sur la place principale de la ville. Les bazaris et les commerçant refusent d'ouvrir leurs magasins. Les manifestants ont scandé : « Notre ennemi est ici, mais ils n'arrêtent pas de dire que c'est l'Amérique », « N’ayons crainte, nous sommes tous ensemble », « le mouvement continuera jusqu'à ce que nous obtenions nos droits », « La digne habitant de Kazeroun, n'accepte pas l'humiliation. » Les manifestations, dans lesquelles les femmes ont joué un rôle actif, ont conduit à des heurts avec les forces de sécurité alors que les manifestants tentaient d'entrer dans le bureau du Gouverneur.
Les commerçants et les bazaris de Baneh et de Javanroud ont déclenché une grève en fermant leurs magasins pour la troisième journée consécutive afin de protester contre la fermeture des passages frontaliers et des petits marchés ainsi que contre la hausse des tarifs douaniers. Les bazaris de Marivan, Saqqez etSardasht se sont également joints à la grève. Les forces de sécurité, postées dans la ville pour empêcher la propagation des protestations, ont été mises en état d'alerte. A Marivan, quatre manifestants ont été arrêtés.
Des milliers de personnes de Saman, Shahre Kord et d'autres villes du province de Tchaharmahal-Bakhtiari ont organisé une manifestation contre la pénurie d'eau et d'autres problèmes dans la ville. Ils ont scandé : « Méfiez-vous si Tchaharmahal prend des fusils. Ici c’'est Tchaharmahal, détourner l'eau est impossible, « nous n'avons pas d'industrie, où pouvons-nous nous procurer notre pain ? »
Par ailleurs, le 16 avril, les familles des personnes détenues lors des manifestations d'avril à Ahvaz ont organisé une manifestation devant le bureau du gouverneur et le bureau du député originaire de la ville. Les forces de sécurité ont essayé de disperser la foule par l'intimidation. Au cours des manifestations de la population d'Ahvaz et d'autres villes de la province du Khouzistan, des centaines de personnes, dont des enfants de 11 à 15 ans, ont été arrêtées, et leur sort est inconnu.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
17 avril 2018
17 avril 2018
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