Iran, le 29 avril 2018 – Ali Moezi, un prisonnier politique célèbre détenu dans la prison du « grand Téhéran », a envoyé un message à l’occasion de la journée internationale du travail.
Voici un extrait de son message :
« Félicitations à tous les ouvriers. Nos vies dépendent de leurs efforts. Dans notre patrie, les ouvriers, tout comme les employés, subissent de plus en plus de pression chaque année.
Dans de telles circonstances, le salaire minimum voté n’est pas suffisant, même pour une seule personne. Mais au-delà de cela, le chômage et la famine touchent la couche la plus pauvre de la société à tel point qu’elle est obligée d’accepter des conditions de travail difficiles pour la moitié du salaire minimum. Ce qui les met dans une situation semblable à de l’esclavage.
Les ouvriers iraniens n’ont pas le droit de s’organiser. Ils n’ont pas de syndicat libre et indépendant et leurs rassemblements, leurs grèves et leurs protestations sont réprimés avec des arrestations et de la prison.
Par conséquent, les manifestations et les grèves des ouvriers ne seront fructueuses que s’ils rejoignent la lutte des Iraniens pour renverser ce régime meurtrier et corrompu. Tant que ce régime reste au pouvoir, il n’y aura pas de solution aux problèmes et aux maux des ouvriers tout comme aux problèmes des minorités, des femmes et des jeunes.
Nous resterons ensemble jusqu’à la victoire. »
Ali Moezi
« Prison du grand Téhéran »
Avril 2018
« Prison du grand Téhéran »
Avril 2018
Source : PMOI
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