CSDHI - Le prisonnier politique Alireza Varasteh qui est détenu dans la prison de Kashan, en Iran, a été transféré à l'hôpital a la suite du suivi persistant de sa famille.
L'étudiant détenu est surveillé à l'hôpital par des gardiens 24 heures sur 24 et il a été menotté et attaché par les pieds à son lit. Sur les ordres des autorités de la prison, ses pieds ne sont pas détachés pendant les nuits. Le prisonnier malade ne peut pas se reposer pendant la nuit à cause de la pression des chaînes qu’il a aux pieds.
Les rapports indiquent que les gardiens de prison l'insultent et l'abusent également dans la mesure où son état s'est détérioré à cause des pressions qu’il supporte.
Alireza Varasteh, âgé de 23 ans, était étudiant à l'université de Kashan et a été expulsé de l'université Pardis Karaj (pour des raisons politiques). Il souffre de graves problèmes psychologiques. (Source : Zandaniran - 16 avril 2018)
Alireza Varasteh, âgé de 23 ans, était étudiant à l'université de Kashan et a été expulsé de l'université Pardis Karaj (pour des raisons politiques). Il souffre de graves problèmes psychologiques. (Source : Zandaniran - 16 avril 2018)
Informations complémentaires :
Le prisonnier politique Alireza Varasteh a été interrogé pendant des heures avec les yeux bandés et a été soumis à une pression psychologique intense lors de ses interrogatoires. Alireza a également été contraint de signer des documents. Après la fin de la période d'interrogatoire, il a été transféré dans la section de quarantaine de la prison de Kashan où il a été détenu pendant deux semaines. Il a ensuite été transféré dans la section publique après les protestations de sa famille. Le prisonnier politique Alireza Varasteh a été arrêté pour avoir communiqué avec les familles des victimes des prisonniers politiques du massacre de 1988. Après quatre mois de détention, il a été condamné à 10 ans de prison pour diverses charges, notamment ses contacts avec l'Organisation iranienne des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI).
Selon les rapports, Alireza souffre d'une grave maladie psychiatrique et sa maladie s'est aggravée depuis sa détention. Ses dossiers médicaux ont été transmis à la Commission médicale après les poursuites de sa famille et la Commission a confirmé qu'il devrait être libéré et recevoir un traitement médical.
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