dimanche 1 mars 2020

Stockholm, Résistance iranienne : Conférence à la veille de la Journée internationale des femmes

Stockholm, Résistance iranienne : Conférence à la veille de la Journée internationale des femmes Par Mansoureh Galestan  Les partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) et du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à Stockholm, en Suède, ont organisé un rassemblement en l'honneur de la Journée internationale des femmes.  L’événement à Stockholm a réuni des personnalités politiques et des militantes des droits des femmes de Suède et d’autres pays, dont Mme Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidence colombienne. Mme Sarvnaz Chitsaz, présidente de la Commission des femmes du CNRI, était également parmi les intervenantes à cet événement.  Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a envoyé un message vidéo à cette conférence, déclarant la Journée internationale des femmes de cette année comme « la Journée des femmes tombées martyres dans le soulèvement de novembre ».  Elle a déclaré : « A l’approche de la Journée internationale des femmes, je vous adresse mes félicitations pour ce jour marquant les luttes, les sacrifices et les souffrances des femmes pour bâtir un monde libéré d’abus, d’oppression et de violence. Cette année, la Journée internationale des femmes est encore plus crédible avec l’héroïsme des femmes insurgées d’Iran et le sang versé par les femmes tuées lors du soulèvement de novembre. Au nom du peuple iranien et de sa Résistance et au nom de toutes mes sœurs exécutées et emprisonnées, je déclare ce 8 mars 2020 la Journée des femmes tombées martyres dans le soulèvement de novembre. Si l’essence de la Journée internationale des femmes est de déraciner la misère des femmes ; s’il est vrai que nous devons éliminer le patriarcat et l’exploitation des femmes ; et s’il est vrai que nous devons éradiquer la misogynie, alors la Journée internationale des femmes, est la journée de nos sœurs tombées martyres, qui se sont battues contre le monstre de la misogynie et de la dictature religieuse, à savoir le fascisme religieux en Iran. C’est cela la détermination d’airain des Iraniennes pour atteindre la liberté et l’égalité. Et cela annonce le renversement assuré du régime des mollahs.  Depuis les années 1980, des milliers de femmes d’avant-garde, dont l’immense majorité étaient des Moudjahidine du peuple, et à leur tête Achraf Radjavi, sont tombées au champ d’honneur dans leur lutte contre le régime des mollahs. Durant la période de persévérance au camp d’Achraf, les femmes de l’OMPI comme Zohreh Ghaemi, Guiti Guivetchian, Saba Haftbaradaran et Assieh Rakhshani, ont donné leur vie pour maintenir élever le drapeau de la liberté de l’Iran. Et aujourd’hui, les femmes courageuses d’Iran commandent la bataille du renversement de la tyrannie misogyne des mollahs dans les unités de résistance et en première ligne du soulèvement.  En effet, le rôle et la responsabilité des Iraniennes dans la direction des manifestations sont les meilleures preuves de leur valeur et de leur compétence. Les autorités du régime, les commandants des pasdarans cruels de Khamenei et les médias officiels ont parlé à maintes reprises avec crainte du rôle de dirigeante des jeunes femmes lors du soulèvement. Ils ont reconnu que ces femmes étaient les « leaders » des rassemblements et des protestations de novembre et de janvier. Oui c’est vrai. Ce qui est encore plus vrai, c’est que ce sont ces femmes d’avant-garde en première ligne du renversement, qui finiront par faire tomber la dictature religieuse. Le plan de libération de l’Iran, c’est le même plan que le peuple d’Iran poursuit à travers ses pionniers dévoués et que l’on peut résumer dans ces quatre mots : liberté, démocratie, égalité et émancipation.  Nous sommes fiers que l’avant-garde du plan de libération de l’Iran soit des femmes dévouées et courageuses, et dont des dizaines de milliers ont été torturées et exécutées dans la lutte contre ce régime. Les femmes tuées en novembre sont le prix étonnant que les Iraniennes ont payé.  Que signifie le rôle clé des femmes et des jeunes femmes courageuses dans la révolte de novembre ? Pour quelle raison sont-elles descendues dans la rue ? Et pour quel but ont-elles sacrifié leur vie ?  Parce que l’ère de la tyrannie misogyne des mollahs est arrivée à son terme.  Parce qu’est venue la fin de la religion obligatoire, du régime obligatoire et du foulard obligatoire.  Parce que priver les femmes en Iran de leurs droits et leur imposer toutes les sortes d’oppressions sexuelles, ethniques et de classe doit cesser.  Oui, les femmes audacieuses d’Iran sont descendues dans l’arène, pas seulement pour se libérer mais pour libérer l’Iran et tous les Iraniens, et pour faire avancer la société iranienne vers la liberté, la démocratie et l’égalité.  Ce qu’elles disent et ce qu’elles veulent, c’est que les femmes de toutes les origines ethniques, religieuses et sociales doivent bénéficier de droits égaux aux hommes dans tous les domaines économiques, sociaux et politiques.  Aucune femme ne doit être humiliée pour ses convictions religieuse ou autres, où être privée d’accès à un travail, à l’éducation et à la justice.  Dans l’Iran libéré des mollahs, les femmes seront libres de choisir leurs vêtements. La loi sur le foulard obligatoire sera annulée.  La polygamie et les mariages précoces seront interdits.  Sur le marché du travail, les femmes doivent bénéficier de l’égalité des chances et recevoir un salaire égal aux hommes à travail égal.  Et surtout les femmes doivent participer à part égale à la direction politique de la société.  Cette perspective brillante sera réalisée grâce à la ferme détermination du peuple iranien, de sa résistance et des femmes insurgées.  Le régime des mollahs est aux prises avec les protestations croissantes de la société. Le peuple iranien a opposé un grand « non » à Khamenei dans la mascarade électorale la plus scandaleuse des mollahs. Et l’inscription du régime sur la liste noire du blanchiment d’argent, plonge les mollahs dans une nouvelle crise financière. En Irak, pays que Khamenei qualifiait de profondeur stratégique du régime, une grande révolte est en cours contre le pouvoir qui lui est inféodé, révolte dans laquelle les femmes courageuses d’Irak jouent un rôle important.    Chères amies,  Sous ce régime, tout incident naturel ou tout problème pouvant être évité comme le coronavirus, les inondations ou les séismes, se transforment en calamité pour la population. La population en Iran et en particulier les femmes sont victimes de la perversité des mollahs. L’épidémie du coronavirus se développe à grande échelle dans le pays. Et le régime répète à ce sujet l’expérience amère de l’avion de ligne ukrainien.  J’appelle tous les médecins, infirmières et le personnel hospitalier à rendre rapidement publiques leurs informations pour sauver des vies et contrecarrer les dissimulations du régime.  J’appelle spécialement l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à préparer un rapport documenté sur les faits et les données du coronavirus et à le mettre à la disposition de l’opinion publique et des organisations internationales concernées pour sauver des vies et préserver la santé de la population en Iran et dans d’autres pays.    Pour conclure, je voudrais saluer la lutte de nos sœurs et nos filles courageuses des unités de résistance. Je salue la persévérance admirable de nos sœurs dans les prisons politiques. Et je vous appelle à vous, mes chères sœurs en exil qui vous consacrez sans répit à la liberté de votre peuple, à étendre vos efforts en soutien aux soulèvements et aux unités de résistance.  Par conséquent :  1- Demandez avec insistance aux organes internationaux, particulièrement les institutions défendant les droits des femmes et les droits humains, de condamner vigoureusement le meurtre par le régime de 1500 manifestants, en particulier les manifestantes.  2- Appelez l’Union européenne, notamment le gouvernement suédois, à contraindre le régime à accepter une mission pour enquêter sur la situation des prisonnières politiques.  3- Encouragez les gouvernements à reconnaitre le droit du peuple iranien et de sa jeunesse à s’opposer aux crimes du corps des pasdarans et des autres forces répressives et à reconnaitre la lutte du peuple iranien pour un changement de régime et l’instauration de la liberté.  4- Où que vous soyez, en tant que soutien des unités de résistance et du soulèvement en Iran, pensez chaque jour à ce que vous devez faire pour faire progresser la lutte. Endosser la responsabilité de soutenir les unités de résistance et la poursuite des révoltes et avancez à chaque instant avec les soulèvements et pour les soulèvements.
Par Mansoureh Galestan
Les partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) et du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) à Stockholm, en Suède, ont organisé un rassemblement en l'honneur de la Journée internationale des femmes.

L’événement à Stockholm a réuni des personnalités politiques et des militantes des droits des femmes de Suède et d’autres pays, dont Mme Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidence colombienne. Mme Sarvnaz Chitsaz, présidente de la Commission des femmes du CNRI, était également parmi les intervenantes à cet événement.
Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a envoyé un message vidéo à cette conférence, déclarant la Journée internationale des femmes de cette année comme « la Journée des femmes tombées martyres dans le soulèvement de novembre ».
Elle a déclaré : « A l’approche de la Journée internationale des femmes, je vous adresse mes félicitations pour ce jour marquant les luttes, les sacrifices et les souffrances des femmes pour bâtir un monde libéré d’abus, d’oppression et de violence.
Cette année, la Journée internationale des femmes est encore plus crédible avec l’héroïsme des femmes insurgées d’Iran et le sang versé par les femmes tuées lors du soulèvement de novembre.

J’appelle l’OMS à préparer un rapport documenté sur le et à le mettre à la disposition de l’opinion publique et des organisations internationales concernées pour sauver des vies et préserver la santé de la population en et ailleurs

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Je salue la lutte de nos sœurs courageuses des unités de résistance et la persévérance admirable de nos sœurs dans les prisons politiques en . Et je vous appelle à vous, mes chères sœurs en exil à étendre vos efforts en soutien aux soulèvements et unités de résistance

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Au nom du peuple iranien et de sa Résistance et au nom de toutes mes sœurs exécutées et emprisonnées, je déclare ce 8 mars 2020 la Journée des femmes tombées martyres dans le soulèvement de novembre.
Si l’essence de la Journée internationale des femmes est de déraciner la misère des femmes ; s’il est vrai que nous devons éliminer le patriarcat et l’exploitation des femmes ; et s’il est vrai que nous devons éradiquer la misogynie, alors la Journée internationale des femmes, est la journée de nos sœurs tombées martyres, qui se sont battues contre le monstre de la misogynie et de la dictature religieuse, à savoir le fascisme religieux en Iran.
C’est cela la détermination d’airain des Iraniennes pour atteindre la liberté et l’égalité. Et cela annonce le renversement assuré du régime des mollahs.
Depuis les années 1980, des milliers de femmes d’avant-garde, dont l’immense majorité étaient des Moudjahidine du peuple, et à leur tête Achraf Radjavi, sont tombées au champ d’honneur dans leur lutte contre le régime des mollahs.
Durant la période de persévérance au camp d’Achraf, les femmes de l’OMPI comme Zohreh Ghaemi, Guiti Guivetchian, Saba Haftbaradaran et Assieh Rakhshani, ont donné leur vie pour maintenir élever le drapeau de la liberté de l’Iran.
Et aujourd’hui, les femmes courageuses d’Iran commandent la bataille du renversement de la tyrannie misogyne des mollahs dans les unités de résistance et en première ligne du soulèvement.
En effet, le rôle et la responsabilité des Iraniennes dans la direction des manifestations sont les meilleures preuves de leur valeur et de leur compétence.
Les autorités du régime, les commandants des pasdarans cruels de Khamenei et les médias officiels ont parlé à maintes reprises avec crainte du rôle de dirigeante des jeunes femmes lors du soulèvement. Ils ont reconnu que ces femmes étaient les « leaders » des rassemblements et des protestations de novembre et de janvier. Oui c’est vrai.
Ce qui est encore plus vrai, c’est que ce sont ces femmes d’avant-garde en première ligne du renversement, qui finiront par faire tomber la dictature religieuse.
Le plan de libération de l’Iran, c’est le même plan que le peuple d’Iran poursuit à travers ses pionniers dévoués et que l’on peut résumer dans ces quatre mots : liberté, démocratie, égalité et émancipation.
Nous sommes fiers que l’avant-garde du plan de libération de l’Iran soit des femmes dévouées et courageuses, et dont des dizaines de milliers ont été torturées et exécutées dans la lutte contre ce régime. Les femmes tuées en novembre sont le prix étonnant que les Iraniennes ont payé.
Que signifie le rôle clé des femmes et des jeunes femmes courageuses dans la révolte de novembre ? Pour quelle raison sont-elles descendues dans la rue ? Et pour quel but ont-elles sacrifié leur vie ?
Parce que l’ère de la tyrannie misogyne des mollahs est arrivée à son terme.
Parce qu’est venue la fin de la religion obligatoire, du régime obligatoire et du foulard obligatoire.
Parce que priver les femmes en Iran de leurs droits et leur imposer toutes les sortes d’oppressions sexuelles, ethniques et de classe doit cesser.
Oui, les femmes audacieuses d’Iran sont descendues dans l’arène, pas seulement pour se libérer mais pour libérer l’Iran et tous les Iraniens, et pour faire avancer la société iranienne vers la liberté, la démocratie et l’égalité.
Ce qu’elles disent et ce qu’elles veulent, c’est que les femmes de toutes les origines ethniques, religieuses et sociales doivent bénéficier de droits égaux aux hommes dans tous les domaines économiques, sociaux et politiques.
Aucune femme ne doit être humiliée pour ses convictions religieuse ou autres, où être privée d’accès à un travail, à l’éducation et à la justice.
Dans l’Iran libéré des mollahs, les femmes seront libres de choisir leurs vêtements. La loi sur le foulard obligatoire sera annulée.
La polygamie et les mariages précoces seront interdits.
Sur le marché du travail, les femmes doivent bénéficier de l’égalité des chances et recevoir un salaire égal aux hommes à travail égal.
Et surtout les femmes doivent participer à part égale à la direction politique de la société.
Cette perspective brillante sera réalisée grâce à la ferme détermination du peuple iranien, de sa résistance et des femmes insurgées.
Le régime des mollahs est aux prises avec les protestations croissantes de la société. Le peuple iranien a opposé un grand « non » à Khamenei dans la mascarade électorale la plus scandaleuse des mollahs. Et l’inscription du régime sur la liste noire du blanchiment d’argent, plonge les mollahs dans une nouvelle crise financière. En Irak, pays que Khamenei qualifiait de profondeur stratégique du régime, une grande révolte est en cours contre le pouvoir qui lui est inféodé, révolte dans laquelle les femmes courageuses d’Irak jouent un rôle important. 
Chères amies,
Sous ce régime, tout incident naturel ou tout problème pouvant être évité comme le coronavirus, les inondations ou les séismes, se transforment en calamité pour la population. La population en Iran et en particulier les femmes sont victimes de la perversité des mollahs. L’épidémie du coronavirus se développe à grande échelle dans le pays. Et le régime répète à ce sujet l’expérience amère de l’avion de ligne ukrainien.
J’appelle tous les médecins, infirmières et le personnel hospitalier à rendre rapidement publiques leurs informations pour sauver des vies et contrecarrer les dissimulations du régime.
J’appelle spécialement l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à préparer un rapport documenté sur les faits et les données du coronavirus et à le mettre à la disposition de l’opinion publique et des organisations internationales concernées pour sauver des vies et préserver la santé de la population en Iran et dans d’autres pays. 
Pour conclure, je voudrais saluer la lutte de nos sœurs et nos filles courageuses des unités de résistance. Je salue la persévérance admirable de nos sœurs dans les prisons politiques. Et je vous appelle à vous, mes chères sœurs en exil qui vous consacrez sans répit à la liberté de votre peuple, à étendre vos efforts en soutien aux soulèvements et aux unités de résistance.
Par conséquent :
1- Demandez avec insistance aux organes internationaux, particulièrement les institutions défendant les droits des femmes et les droits humains, de condamner vigoureusement le meurtre par le régime de 1500 manifestants, en particulier les manifestantes.
2- Appelez l’Union européenne, notamment le gouvernement suédois, à contraindre le régime à accepter une mission pour enquêter sur la situation des prisonnières politiques.
3- Encouragez les gouvernements à reconnaitre le droit du peuple iranien et de sa jeunesse à s’opposer aux crimes du corps des pasdarans et des autres forces répressives et à reconnaitre la lutte du peuple iranien pour un changement de régime et l’instauration de la liberté.

4- Où que vous soyez, en tant que soutien des unités de résistance et du soulèvement en Iran, pensez chaque jour à ce que vous devez faire pour faire progresser la lutte. Endosser la responsabilité de soutenir les unités de résistance et la poursuite des révoltes et avancez à chaque instant avec les soulèvements et pour les soulèvements.

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