mercredi 4 mars 2020

Vidéo - Iran: Les mesures répressives du régime accélèrent l'épidémie de coronavirus dans les prisons, mettant en danger des milliers de personnes

Iran: Les mesures répressives du régime accélèrent l'épidémie de coronavirus dans les prisons, mettant en danger des milliers de personnes
Mme Radjavi exhorte la communauté internationale à prendre des mesures immédiates pour sauver la vie des prisonniers
Des informations provenant de diverses prisons du pays indiquent que le coronavirus s'est propagé et est devenu incontrôlable dans les prisons du Grand Téhéran (Fashafouyeh), d'Evin, de Gohardasht, de Ghezel-Hessar, du centre de Karadj, d’Oroumieh, de Shiban-Ahvaz et de Kashan.

Les mesures répressives du régime, le manque d'hygiène minimale et les prisons surpeuplées ont accéléré la propagation du virus, mettant en danger la vie de milliers de détenus. De l'aveu même des responsables du régime, les prisons sont surpeuplées à plusieurs fois leur capacité. Certains prisonniers dorment à même le sol dans les couloirs des quartiers et à côté des toilettes. Des mesures minimales ne sont pas prises pour prévenir la propagation du virus, et les prisonniers sont privés de masques et de désinfectants. Dans certaines prisons, comme celle de Ghezel-Hessar, même le savon et les détergents ne sont pas disponibles.
A Fashafouyeh, des dizaines de prisonniers sont mis en quarantaine à cause d'une infection virale. Le prisonnier politique du couloir de la mort Amir Hossein Moradi, l'un des manifestants lors du soulèvement de novembre, fait partie des personnes infectées par le virus. Il a été emmené à l'hôpital mais est revenu un jour plus tard dans sa section, puis a été emmené dans un lieu inconnu. Deux prisonniers politiques contaminé dans la prison de Shiban-Ahvaz ont également été mis en quarantaine ; aucune information n'est disponible sur leur sort.
Vidéo de la morgue du cimetière Behesht-e Masoumeh à date de lundi 2 mars. La voix explique qu'il s'agit de victimes du Le régime continue à dissimuler la vérité. Selon l'OMPI plus de 1000 morts en dont plus de 300 à Qom @WHO
67 personnes parlent à ce sujet
Dans la prison d’Oroumieh, au moins un prisonnier est mort du virus et cinq autres ont été transférés dans les centres médicaux. De nombreux détenus des prisons d'Evine, de Ghezel-Hessar et de Kachan sont infectés, mais n'ont pas été mis en quarantaine et sont gardés parmi les autres prisonniers.
Le 27 février 2020, l'agence de presse publique ISNA a rapporté : « Suite à ... certaines préoccupations concernant la propagation du virus dans les prisons, le Comité de gestion du coronavirus à Téhéran a suggéré à la magistrature que certains prisonniers de la province de Téhéran soient autorisés à partir en permission tout en se conformant aux conditions de leur permission de sortie. » Par la suite, le chef du pouvoir judiciaire, Ibrahim Raïssi, s'est lancé dans un coup de publicité en publiant une directive selon laquelle les nouveaux prisonniers ne seraient pas acceptés. Néanmoins, l'arrivée de nouveaux prisonniers s'est poursuivie comme auparavant.
Le but du régime en avec ses dissimulations est de contrer la colère populaire. Il faut protester et faire grève partout où c’est possible.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a de nouveau exprimé son inquiétude face à la propagation du coronavirus dans les prisons du pays et a appelé le Secrétaire général des Nations unies, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, le Conseil des droits de l'homme et les autres organisations internationales des droits humains à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers et empêcher une catastrophe humanitaire majeure.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 2 mars 2020

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