Redoutant une explosion populaire, le fascisme religieux fait couler le sang
Maryam Radjavi : Je condamne avec force l’exécution inhumaine des prisonniers kurdes. J’appelle la communauté internationale à prendre des mesures efficaces contre les tueries quotidiennes menées par Khamenei et ses bourreaux. J’appelle à la visite d’une délégation internationale à la prison d’Oroumieh et à une enquête sur le dossier de ces deux prisonniers kurdes sauvagement exécutés aujourd’hui après 7 années de détention à la prison d’Oroumieh devant les familles des agents du régime. Avec ces exécutions, le régime veut créer un climat de terreur pour contenir le soulèvement, remonter le moral de ses troupes et utiliser leurs familles pour surveiller et réprimer la population.
Cerné de crises, le régime iranien a exécuté à l’aube ce 14 juillet, deux prisonniers politiques kurdes, Diakou Rassoul-Zadeh et Saber Cheikh-Abdollah à la prison d’Oroumieh sous l’accusation forgée par les mollahs de « guerre contre Dieu ». Ces deux prisonniers avaient été arrêtés en 2013 et après une année sous la torture dans les services du renseignement de la ville de Mahabad, ils avaient été condamnés à mort dans un simulacre de procès. Cette peine avait été ensuite confirmée par la cour suprême des mollahs.
Parallèlement, le porte-parole de l’appareil judiciaire du régime, après des semaines de déclarations contradictoires, a rapporté aujourd’hui la confirmation de la peine de mort pour trois manifestants du soulèvement de novembre dernier. Les prisonniers politiques Amir-Hossein Moradi, 26 ans, Saïd Tamjidi, 28 ans, et Mohammad Rajabi, 26 ans, après une longue période de torture et d’aveux forcés, avaient été condamnés à la peine capitale pour avoir manifesté en novembre dernier. Le porte-parole du judiciaire a également annoncé la pendaison de Reza Askari, un retraité du ministère de la Défense.
Le 8 juillet dernier, la dictature religieuse a pendu un prisonnier pour avoir consommé de l’alcool. Ce jour-là, deux autres prisonniers étaient aussi exécutés à Gorgan. Le 7 juillet, un prisonnier a été pendu à la prison centrale de Chiraz et le 1er juillet, cinq prisonniers étaient pendus à la prison de Gohardacht à Karadj.
Redoutant un soulèvement populaire qui les balayera, les mollahs tentent en vain de créer un climat de terreur avec des exécutions, de lourdes peines de prison et des arrestations de jeunes, pour empêcher cette explosion de colère.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a appelé le Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, la Haute-commissaire aux droits de l’homme et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, ainsi que les autres organes concernés, à prendre des mesures contre le fascisme religieux en Iran en raison du maintien de la torture, des exécutions et des arrestations arbitraires.
Redoutant un soulèvement populaire qui les balayera, les mollahs tentent en vain de créer un climat de terreur avec des exécutions, de lourdes peines de prison et des arrestations de jeunes, pour empêcher cette explosion de colère.
Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a appelé le Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’ONU, la Haute-commissaire aux droits de l’homme et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, ainsi que les autres organes concernés, à prendre des mesures contre le fascisme religieux en Iran en raison du maintien de la torture, des exécutions et des arrestations arbitraires.
Madame Radjavi a vivement condamné l’exécution des prisonniers kurdes. Elle a demandé à la communauté internationale d’agir de manière efficace contre les tueries quotidiennes menées par Khamenei et ses bourreaux en Iran. Elle a appelé à l’envoi d’une délégation internationale à la prison d’Oroumieh et à une enquête sur le dossier de ces deux prisonniers kurdes sauvagement exécutés aujourd’hui après 7 années de détention à la prison d’Oroumieh devant les familles des agents du régime. Avec ces exécutions, le régime veut créer un climat de terreur pour contenir le soulèvement, remonter le moral de ses troupes et utiliser leurs familles pour surveiller et réprimer la population. Redoutant une explosion populaire et pour fuir sa chute, le fascisme religieux fait couler le sang.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 juillet 2020
Le 14 juillet 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire