CSDHI - En Iran, un présentateur radio et expert a reçu 74 coups de fouet, le 27 juin 2020, pour avoir divulgué des informations, sur « des pots-de-vin versés dans l'une des transactions pétrolières. »
Sajjad Sadeghi a été arrêté par le ministère du renseignement l'année dernière pour avoir divulgué des informations sur la réception d'un pot-de-vin dans une transaction pétrolière. Il a été condamné à trois peines de 74 coups de fouet, à la suite de la plainte déposée par un membre du parlement du régime, Hossein Afarideh.
Selon le verdict rendu par la cour pénale de Shahid Ghodoosi à Téhéran, Sajjad Sadeghi a été fouetté 74 fois, conformément à l'article 134 du code pénal islamique, qui permet aux accusés d'être punis de la peine maximale dans les cas de condamnations multiples.
Le député Hossein Afarideh avait reçu une maison dans le quartier de Zaferanieh à Téhéran et un appartement à Dubaï pour avoir négocié un accord pétrolier.
L’audience devant la cour d'appel devait avoir lieu en juillet 2020, mais la section 31 de la cour d'appel de Téhéran a statué par contumace en juin de cette année et a condamné M. Sadeghi.
Sajjad Sadeghi n’a pas le droit de travailler pour la radio et la télévision depuis juin 2019, ainsi que d'écrire ou de parler de questions politiques.
L'Iran a récemment reculé de trois places, passant au rang 173 dans le dernier classement de la liberté de la presse 2020 de Reporters sans frontières (RSF), ce qui en fait l'un des pires violateurs du droit de la presse.
Selon le compte-rendu de RSF, l'Iran a été l'un des pays les plus répressifs pour les journalistes au cours des 40 dernières années. Selon le document du groupe de défense de la liberté de la presse, au moins 860 journalistes et citoyens-journalistes ont été emprisonnés ou exécutés au cours des quatre dernières décennies.
Source : Iran HRM
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