Le 15 juillet 2020, s’ouvre en Belgique le procès d’Assadollah Assadi, un diplomate terroriste du régime iranien, qui commandait l’attentat à la bombe contre un grand rassemblement iranien à Villepinte, près de Paris, le 30 juin 2018. C’est la première fois qu’un diplomate en poste en Europe est jugé pour participation directe dans une opération terroriste. Au bout de deux ans, la justice belge a terminé l’instruction de ce complot terroriste et a remis le dossier d’Assadi et de ses trois complices pour qu’ils soient jugés.
Assadi est un responsable de premier plan du ministère du Renseignement (le Vevak) et était le chef de l’antenne du ministère du Renseignement des mollahs en Autriche. Il agissait sous le couvert de troisième consul. C’est en personne qu’il a remis le 28 juin 2018 une bombe de forte puissance composée d’explosif TATP au Luxembourg à Amir Saadouni et Nasimeh Naami pour la faire exploser à Villepinte. Ce complot terroriste de grande ampleur qui aurait pu faire des centaines de victimes, a été découvert et neutralisé dans sa dernière étape. Amir Saadouni et Nasimeh Naami ont été arrêtés en Belgique alors qu’ils transportaient la bombe à destination de Villepinte. Mehrdad Arefani a été arrêté à Villepinte et Assadollah Assadi le lendemain en Allemagne et livré ensuite à la justice belge.
Le régime iranien était furieux du transfert collectif des Moudjahidine du peuple en Albanie et effrayé par le soulèvement de décembre 2017-janvier 2018. Il était aussi préoccupé par la crédibilité croissante sur la scène internationale du Conseil national de la Résistance iranienne et de sa présidente Maryam Radjavi, et par la présence de personnalités américaines et européennes de premier plan au rassemblement de Villepinte. Auparavant, le régime iranien avait déjà fomenté un attentat terroriste contre la célébration du Nouvel An persan en mars de la même année par l’OMPI en Albanie, en présence de Mme Radjavi et d’un groupe d’invités étrangers de marque. L’attentat avait été déjoué et l’ambassadeur du régime et trois autres diplomates expulsés d’Albanie.
Au cours des deux dernières années, le régime des mollahs n’a épargné aucun effort pour empêcher le procès d’Assadi et le faire libérer. Des actions comme des pressions diplomatiques, des promesses économiques, des prises d’otages de ressortissants de pays européens et des menaces de terrorisme, dont aucune n’a abouti et qui se sont soldé par un double échec pour le régime.
La dénonciation et l’échec des grands complots terroristes du régime iranien en Europe et le jugement d’un de ses diplomates pour implication directe dans cette opération, couvre de honte le fascisme religieux et montre que pour annihiler l’OMPI et la Résistance iranienne qui constituent sa principale menace existentielle, il ne recule devant aucun crime ni aucun prix.
En s’appuyant sur des documents rendus publics, la Résistance iranienne a précisé que cette opération terroriste de grande ampleur avait été approuvée au Conseil suprême de sécurité nationale et que Khamenei en avait ordonné la mise en œuvre.
Par conséquent, en plus d’Assadi et d’autres terroristes arrêtés en tant qu’auteurs de ce crime, il faut aussi juger les vrais commanditaires, à savoir Khamenei, Rohani, Zarif et le mollah Mahmoud Alavi, le ministre du Renseignement. C’est la condition nécessaire pour arrêter le terrorisme effréné des mollahs.
Dans une déclaration commune publiée le 2 juillet 2018, le procureur fédéral et les services de sécurité belges ont annoncé qu’Amir Saadouni et Nasimeh Naami étaient accusés de « tentative d’attentat terroriste et de préparation d’une infraction terroriste ».
En plus de l’OMPI et du CNRI, certaines personnalités de premier plan qui étaient au rassemblement de Villepinte sont plaignants dans cette affaire : Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien, Robert Torricelli ancien sénateur américain, Giulio Terzi ancien ministre italien des Affaires étrangères, Ingrid Betancourt, Yves Bonnet ancien directeur de la DST, Bob Blackman et Roger Godsiff parlementaires britanniques, Taher Boumedra ancien directeur du bureau des droits de l’homme de l’ONU à Bagdad, et Elisabetta Zamparutti de la fondation Hands off Cain.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 14 juillet 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire