CNRI Femmes – La mauvaise gestion par les autorités a entraîné un tragique incendie à la clinique Sina de Téhéran provoquant la mort de 16 femmes. Dans la soirée du 30 juin 2020, une explosion a déclenché un incendie à la clinique Sina de Téhéran située au nord de l’avenue Shariati dans le centre de Téhéran. Dix-neuf personnes, dont seize femmes, sont mortes et quatorze ont été blessées. (Site Hamshahrionline.ir, 1er juillet 2020)
Le vice-ministre de la santé, Iraj Harirchi, a affirmé que l’explosion était si horrible qu’elle a endommagé les bâtiments entourant la clinique.
Des femmes piégées dans le feu ont tenté de s’échapper en brisant les vitres à mains nues. Au lieu de dépêcher des secours d’urgence pour sauver les victimes prises dans l’incendie, le régime a envoyé des forces de sécurité et des agents de renseignement pour prévenir et réprimer les protestations des personnes touchées par l’explosion.
Les noms de certaines de ces femmes, membres du personnel médical de la clinique, ont été annoncés comme suit :
Dr. Susan Soltani Mohammadi, anesthésiste et membre de la faculté des sciences médicales ; Dr. Farideh Tourani, chirurgienne générale ; Raha Nikravesh, experte du bloc opératoire, décédée avec son mari, Ehsan Ganjkhanloo ; Leyla Avazkhani, anesthésiste ; Maryam Khorsandi, experte du bloc opératoire ; Shabnam Diani, experte du bloc opératoire ; Mohaddeseh Razi, experte du bloc opératoire.
On peut aussi citer Ayda Zamani, Lida Kham Da’i, Mojgan Dehghan, Yasaman (sans nom de famille) et Mme Rahmani.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a adressé ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, en particulier des malades, qui ont perdu la vie dans l’incendie dramatique de la clinique Sina de Téhéran. Elle a exprimé à tous les habitants de Téaux Téhéranaises et aux Téhéranais une profonde sympathie pour cette perte de vies humaines et a souhaité un prompt rétablissement à tous les blessés et aux victimes de ce tragique incident.
“Les souffrances de nos compatriotes sous la domination de ces rapaces enturbannées empirent chaque jour avec des tragédies toujours plus grandes, explique-t-elle dans son message. De la multitude de victimes du coronavirus, aux jeunes qui ont perdu la vie en combattant les feux de forêts à mains nues, en passant par les pendaisons, les exécutions et les tortures qui ne cessent pas un instant.
“Ce terrible drame qui aurait pu être évité est similaire aux dommages effroyables des inondations, des séismes et des feux de forêts de ces derniers jours qui du reste continuent. Cela montre l’extrême arriération et le chaos qui règne dans le régime en ruine du guide suprême. Ce régime, avec ses mollahs, ses pasdarans et ses agents qui se livrent tous au pillage, n’a rien fait pour renforcer les infrastructures, et offrir des services sur lesquels on puisse compter.”
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne présente ses condoléances aux familles des victimes et à la population de Téhéran pour cet incident dramatique. La douleur et la souffrance du peuple iranien ne prendront fin que lorsque le fascisme religieux sera renversé et remplacé par un gouvernement démocratique respectueux de la souveraineté du peuple.
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