CNRI Femmes – La prisonnière politique Zeinab Jalalian a peut-être été transférée à la prison de Kerman, selon un membre de la famille Jalalian. Zeinab Jalalian a entamé une grève de la faim le 20 juin 2020, demandant à être renvoyée à la prison de Khoy ou transférée à la prison d’Evine, et à recevoir un traitement médical après avoir été infectée par le Covid-19.
Cependant, au sixième jour de sa grève de la faim, le 25 juin 2020, elle a été transférée du quartier de la quarantaine de la prison de Qarchak vers un lieu inconnu.
Un membre de la famille Jalalian a déclaré : « Hier, une personne qui s’est présentée comme l’une des prisonnières de la prison de Qarchak a appelé notre famille et a dit qu’il y a quelques jours, un groupe d’agents des services de renseignement avait enlevé Zeinab de Qarchak pour l’emmener à la prison de Kerman. »
Au même moment, Ali Jalalian, le père de Zeinab, a reçu un SMS du parquet disant que le dossier de sa fille avait été transmis à la première branche du tribunal pénal de Kerman.
Selon les preuves présentées par la famille Jalalian, il est très probable que Zeinab Jalalian ait été transférée à la prison de Kerman, bien qu’il n’y ait aucune raison légale et justifiable à ce transfert.
Dix jours après le transfert de Zeinab Jalalian hors de la prison de Qarchak, les autorités judiciaires ou pénitentiaires n’ont donné aucune nouvelle officielle concernant le lieu où elle se trouve. Elle n’a eu aucun contact avec sa famille depuis.
Les agents de renseignement avaient une première fois opéré le transfèrement de Zeinab Jalalian hors de la prison de Khoy le 29 avril 2020.
Selon sa famille, « les agents l’ont emmenée de la prison de Khoy à celle d’Oroumieh puis celle de Kermanchah pendant deux jours les mains menottées et les pieds entravés, puis au parquet d’Evine, et enfin à la prison de Qarchak. Pendant ce temps, ils ne lui ont même pas donné suffisament à boire ni à manger ».
Zeinab a contracté le coronavirus après avoir été transférée à la prison de Qarchak. Elle faisait une grève de la faim lorsqu’elle a été transférée vers un nouveau point de détention.
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