L’approche de la diplomatie par le régime iranien
Pourtant, la diplomatie est une tentative pour parvenir à un accord sur la base des coutumes, règlements et traités internationaux et des intérêts mutuels des pays. C’est un effort pour trouver un terrain d’entente afin d’augmenter le coefficient des intérêts nationaux et de la sécurité. En Iran, cependant, une diplomatie appropriée et responsable n’est pas bien accueillie par les responsables de la République islamique car elle les oblige à être fidèles aux principes mutuels de toutes les parties impliquées. Pour l’Iran, les seuls principes qui comptent sont les principes idéologiques et leurs propres intérêts et survie, censés accroître leur sphère d’influence et de domination. Sur la base de cette approche, le régime de Téhéran ne se sent pas obligé d’être transparent, véridique ou responsable.
L’un des principes de la diplomatie iranienne est le vol, l’extorsion, la prise d’otages et le blanchiment d’argent. La pratique de ce principe dans l’arène internationale a été exercée et défendue comme des actions révolutionnaires. Et les autorités sont fières de ces pratiques. Depuis la naissance de ce régime, il y a plus de quatre décennies, des dizaines de binationaux ont été arrêtés sur la base d’accusations forgées de toutes pièces. Ils ont été jugés lors de procès à huis clos, sans avocat. Certains ont été libérés contre rançon. Dans le cadre de ce concept de diplomatie, plusieurs ambassades en Iran ont également été attaquées (avec le soutien d’institutions gouvernementales).
Le terrorisme international, sous toutes ses formes, est un autre principe de ce régime. L’avancement secret de son programme nucléaire pendant plus de deux décennies, l’avancement du programme de missiles au point qu’il sort du cadre des besoins de défense et est considéré comme une menace pour d’autres pays, l’équipement en argent et en armes de ses mandataires dans la région, y compris les Houthis et le Hezbollah au Liban, la déclaration de la destruction d’Israël comme politique officielle du pays, et l’utilisation de la terreur pour faire taire les dissidents et les critiques à l’étranger sont quelques exemples de cette politique.
Qu’est-il advenu des 150 milliards de dollars accordés à l’Iran dans le cadre du JCPOA de 2015 ?
Le JCPOA de 2015 et tous ses avantages financiers et politiques pourraient être considérés comme le fruit de cette diplomatie pour l’Iran. L’accord a accordé à l’Iran environ 150 milliards de dollars, tous en espèces, par l’administration Obama. Beaucoup pensent que cette « récompense » a enhardi l’Iran dans ses ambitions nucléaires et payé les activités terroristes de ses mandataires. Le peuple iranien, comme prévu, n’a pas reçu un centime de cet argent. Au contraire, il a vu sa pauvreté s’aggraver.
Pauvreté : politique de répression en Iran
Le peuple iranien s’appauvrit de plus en plus, malgré les dénégations des responsables gouvernementaux. Récemment, le ministre iranien du Jihad pour l’agriculture, Javad Sadati Nejad, a affirmé que les conditions de vie des Iraniens s’étaient améliorées.
Et ce, alors que les moyens de subsistance de la population diminuent de jour en jour. Le ministre de l’agriculture semble négliger intentionnellement la réalité économique désastreuse de l’Iran. L’inflation incontrôlée et la montée en flèche des prix des produits de base ont plongé la quasi-totalité de la population iranienne dans la pauvreté.
L’Iran est un pays riche qui dispose d’abondantes ressources naturelles. Les ayatollahs sont parfaitement conscients de l’existence de ces ressources. Ils les utilisent constamment à leur avantage et non pour le peuple iranien.
Espérer parvenir à un quelconque accord avec les mollahs, avec leur bilan de mensonges, de tromperie, d’irresponsabilité, de répression et de terrorisme, est un leurre.
Source : Iran News Wire
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