40 femmes arrêtées lors d’un rassemblement pacifique d’enseignants à Téhéran

 CNRI Femmes – Plusieurs dizaines d’enseignants ont été arrêtés lors d’un rassemblement pacifique à Téhéran le 21 avril 2022.

Mohammad Habibi, porte-parole de la Ligue des enseignants de Téhéran et membre de son conseil d’administration, a annoncé 70 enseignants, dont 40 femmes et 30 hommes, ont été arrêtés.

Deux enseignantes arrêtées lors de ce rassemblement pacifique sont Shahrzad Ghadiri, membre du syndicat des enseignants, et Massoumeh Zamani.

Les 30 enseignants arrêtés lors du rassemblement pacifique de Téhéran ont été emmenés au poste de police de Guicha.

La chaîne Telegram du Conseil de coordination des associations d’enseignants iraniens a publié les noms de 21 des enseignants détenus.

L’une des principales demandes formulées lors du rassemblement national des enseignants le 21 avril 2022 était la libération des enseignants emprisonnés.

Manifestations nationales dans 50 villes de 24 provinces iraniennes

Les enseignants et les éducateurs iraniens sont descendus dans la rue lors d’une manifestation nationale le jeudi 21 avril 2022. Le rassemblement avait été préalablement appelé et coordonné. Les enseignantes ont joué un rôle actif dans pratiquement tous les rassemblements.

Les enseignants et éducateurs iraniens ont organisé leurs manifestations dans plus de 50 villes et 24 provinces du pays, demandant la libération des enseignants emprisonnés et la fin de la fabrication de dossiers contre les enseignants activistes.

Selon les informations publiées sur la chaîne Telegram du Conseil de coordination des associations d’enseignants iraniens, qui rend compte en direct de ces rassemblements de protestation à l’échelle nationale, des forces en civil, des gardes et des policiers ont bouclé tout le parcours de la place Ferdowsi jusqu’au bout de la rue Qarni à Téhéran. Ils n’ont pas autorisé les enseignants à se rassembler et ont arrêté plusieurs enseignants, dont des femmes, dès les premières minutes.

Au cours des derniers mois, parallèlement à l’escalade des rassemblements pacifiques d’enseignants, les forces de sécurité et les forces judiciaires se sont attaquées aux enseignants militants, en les convoquant, les arrêtant et les plaçant en détention.