« La pauvreté est en hausse dans les faubourgs de Tabriz » (une grande ville du nord-ouest de l’Iran). Alireza Monadi, membre du Majlis (parlement) du régime, a récemment déclaré : « Certaines personnes louent leur pain « pendant que la plupart des Occidentaux « louent » leur voiture ou objets onéreux, ou utilisent leur carte de crédit pour acheter de la nourriture ou d’autres articles, des millions d’Iraniens sont si pauvres qu’ils ne peuvent même pas s’offrir du pain.
Ce n’est pas la première fois que des responsables du régime mentionnent que des gens « louent » leur pain. Lors d’une visite dans une ville l’année dernière, le président du Majlis (Parlement), Mohammad Bagher Ghalibaf, a déclaré qu’il avait lui aussi vu des personnes aller chercher du pain à crédit. Cependant, le fait que les responsables du régime et les médias officiels remettent ce sujet sur le tapis indique que le phénomène se répand dans tout le pays. « Le pain en location est la nouvelle norme dans de nombreuses villes, y compris dans la capitale », reconnaissent les médias officiels. Le 21 octobre 2020, le quotidien Arman a rapporté que les boulangeries ont de grands cahiers enregistrant leur longue liste de clients achetant du pain à crédit.
Il est étonnant de penser que nous sommes au XXIe siècle et que les habitants des grandes métropoles achètent encore du pain à crédit. Surtout quand on sait que l’Iran possède les deuxièmes plus grandes réserves de gaz naturel et les quatrièmes plus grandes réserves de pétrole brut du monde. Ce qui est encore plus alarmant, c’est que nous savons déjà que ces aveux des responsables du régime et des médias officiels ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
Selon des informations provenant de l’intérieur de l’Iran, certaines personnes n’ont pas mangé de viande depuis cinq ans. D’ailleurs, on a appris qu’une mère ne parvenant pas à nourrir ses cinq enfants, envisage d’en « vendre un » pour pouvoir nourrir les quatre autres, mais ne sait pas lequel vendre. Bien que cette pensée soit déchirante, un nombre croissant de familles en Iran vendent leurs enfants.
Les vols sont également en augmentation en Iran. Selon un article publié le 12 mars par le quotidien officiel Hamdeli, 50 % des petits vols sont des « premières fois », comme le vol de chaussures sur la porte d’entrée, de vêtements suspendus sur un étendoir et même de couvercles d’égouts dans les rues. Depuis la dernière famine en Iran en 1917, qui a duré environ deux ans, une situation aussi désastreuse ne s’est jamais produite au cours des 100 dernières années. Il n’est pas exagéré de dire que le régime des mollahs en Iran impose un nouveau type de famine au peuple iranien.
Encore une fois, nous parlons d’un pays qui possède huit fois la moyenne mondiale en termes de ressources naturelles. Il convient de rappeler que les revenus pétroliers de l’Iran ont récemment dépassé les 900 milliards d’euros.
Le peuple iranien, quant à lui, n’a reçu que la pauvreté, la misère et la dévastation les plus totales comme résultat de cette énorme richesse donnée par Dieu. L’actuel ministre du pétrole du régime admet que les revenus pétroliers du pays ont augmenté d’environ 250 % par rapport à l’année précédente.
Le 9 avril, le journal officiel Hamdeli a posé une question intrigante : « Pourquoi les prix continuent-ils à augmenter malgré la hausse des revenus pétroliers ? » Lors de son discours de Norouz, le guide suprême du régime, Ali Khamenei, a répondu à cette question en soulignant que ces revenus ne devaient pas être utilisés pour le « confort et les loisirs » des gens.
En fait, ces fonds doivent servir à « renforcer les fondations », ce qui signifie financer l’énorme machine de répression intérieure du régime, son programme d’armes nucléaires, son programme de missiles balistiques et le terrorisme régional.
Malgré cette situation inquiétante, les responsables du régime comprennent mieux que quiconque que ces conditions ne peuvent pas durer. La montée en flèche des prix conduira presque certainement à une société de plus en plus rétive et enragée qui pourrait exploser à tout moment.
Source : Stop au Fondamentalisme
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