Pourquoi ?
Premièrement, après des années de traitement du dossier nucléaire du régime, il est devenu de plus en plus clair pour l’Occident que le vaste programme nucléaire de Téhéran est clairement destiné à produire des armes nucléaires. Depuis le début, le programme a été mené en secret et pendant des années, le régime a délibérément triché pour le cacher à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Le régime illégitime a besoin d’une arme nucléaire pour garantir sa survie et exporter le terrorisme et l’intégrisme hors de ses frontières. C’est pourquoi il n’abandonnera jamais cette voie de son propre chef.
Deuxièmement, la position patriotique et pacifiste de l’opposition organisée a privé le régime de la possibilité ininterrompue de développer des armes nucléaires. En août 2002, le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), s’appuyant sur des informations fournies par le réseau national des membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI), a révélé pour la première fois au monde le programme d’armement nucléaire du régime. Cette annonce a déclenché des inspections de l’AIEA et des sanctions internationales. Des dizaines d’autres révélations précises ont suivi, portant un coup majeur au programme d’armes nucléaires du régime.
Les révélations extraordinaires de l’opposition ont mis un terme aux avancées nucléaires du régime tout en portant un coup à la politique de complaisance de certains gouvernements occidentaux, qui a échoué.
Troisièmement, plusieurs séries de bouleversements sociaux majeurs à l’échelle nationale ont rendu presque impossible toute adaptation du régime ou tout investissement à long terme. Téhéran est clairement en train d’échouer sur le plan intérieur. La situation sociale explosive devrait empêcher les gouvernements occidentaux de faire des concessions à une théocratie illégitime, violente, faible et déshonorée, qui est méprisée par l’écrasante majorité de la population.
La demande du régime de lever toutes les sanctions est irrationnelle et ne vise qu’à bloquer les négociations. Les sanctions internationales ne visent pas uniquement le programme d’armement nucléaire du régime. Le président américain ne peut les annuler à lui seul. Il existe à juste titre une forte opposition au retrait des pasdaran de la liste des organisations terroristes étrangères (FTO) aux États-Unis. Il va sans dire que le retrait des pasdaran de la liste noire des FTO enverrait un dangereux message politique de faiblesse aux dictateurs et aux terroristes du monde entier.
Malgré tous les beaux discours, les négociations sur l’accord nucléaire avec l’Iran sont au point mort. Les conséquences de cette impasse ne se limitent pas à l’accord nucléaire. Téhéran a désespérément besoin de plus d’argent pour étendre les activités des pasdaran et de ses mandataires inféodés, et renforcer l’appareil répressif à l’intérieur du pays. Les conditions de vie désastreuses à l’intérieur de l’Iran, telles que reconnues par les médias officiels, ont atteint une masse critique. Les médias mettent désormais en garde contre un « renversement », ce qui constitue un développement sans précédent dans le discours politique du régime.
À cet égard, Ebrahim Razzaqi, économiste et professeur d’université, déclare : « Les problèmes et les crises économiques dans notre société dans le but d’attaquer et même de renverser le régime sont en augmentation ; Les réalités amères actuelles ne peuvent être ignorées. »
En effet, le régime iranien est en sursis. L’impasse nucléaire n’en est qu’une indication. Tant que la tricherie de Téhéran reste impunie, le régime pense pouvoir continuer à nourrir le Corps des gardiens de la révolution islamique et ses mandataires régionaux, suffisamment pour maintenir le peuple iranien sous l’emprise et ses voisins dans la crainte. Dans ces circonstances, l’Occident doit rester ferme et ne pas flancher. Il doit accentuer la pression.
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