Il a été victime d’une attaque cérébrale en janvier après avoir reçu l’injection d’un mauvais médicament dans la prison de Dastgerd à Ispahan où il était détenu depuis son arrestation. Les autorités ont retardé son transfert à l’hôpital, lui faisant courir un grave risque de décès.
Il a été arrêté en novembre 2019 et, avec quatre autres prisonniers. La justice iranienne l’a condamné à mort, plus cinq ans de prison avec travaux forcés pour « participation aux manifestations de janvier 2018 en Iran », « Moharebeh (mener une guerre contre Dieu) » et « Corruption sur Terre ».
La cour suprême a confirmé, le 30 juillet 2020, les condamnations à mort prononcées à l’encontre de Salehi et de quatre autres hommes arrêtés dans la province d’Ispahan, dans le centre de l’Iran, Mohammad Bastami, Abbas Mohammadi, Majid Nazari et Hadi Kiani, malgré des informations faisant état de faux « aveux » extorqués sous la torture et de preuves contredisant la culpabilité des hommes. La justice les a accusés d’être en lien avec les manifestations nationales de décembre 2017 à janvier 2018.
M. Salehi, un habitant de Yazdanshahr, a été blessé par balle à la tête alors qu’il aidait un ami qui blessé lors des manifestations de 2018.
Il s’est rendu au centre de santé de la prison le 11 décembre 2021 en raison de problèmes cardiaques et de tête. Mais il a subi un accident vasculaire cérébral dû à l’injection d’un mauvais médicament.
Les autorités pénitentiaires ont retardé son transfert à l’hôpital, le mettant en grand danger de mort.
Il est resté dans le coma à l’hôpital Al-Zahra d’Ispahan jusqu’en mars 2022. Il était toutefois entouré d’agents des services du renseignement et de sécurité. Sa famille et sa petite fille n’ont pas été autorisées à lui rendre visite.
Source : Iran HRM
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire