Selon les informations, Milad Jafari, 25 ans, avait été arrêté pour des accusations liées à la drogue le 7 mars.
Un parent du prisonnier kurde a déclaré au Kurdistan Human Rights Network que lui et un ami avaient été violemment arrêtés par des agents des services du renseignement pour des raisons de drogue.
Il a ajouté qu’après quelques jours et avec le suivi de la famille de Milad Jafari, ils ont reçu des appels téléphoniques de la médecine légale de Kahrizak à Téhéran leur demandant de récupérer le corps de Jafari. »
Il a ajouté que le corps de Milad Jafari a été transporté à la médecine légale de Kahrizak le 19 mars. Pourtant, les forces de sécurité ont déclaré qu’il était mort le 22 mars.
Les autorités ont affirmé que le suicide et la chute d’une hauteur étaient la cause de la mort du prisonnier kurde.
La famille affirme cependant qu’il a été tué des suites d’actes de torture.
La famille de Milad Jafari a refusé de remettre son corps jusqu’à ce que l’autopsie soit pratiquée. La cause de la mort du prisonnier kurde n’est pas claire.
Selon un rapport d’Amnesty International, les autorités iraniennes n’ont pas rendu compte d’au moins 72 décès en détention depuis janvier 2010, alors que des informations crédibles indiquent qu’ils ont été causés par des actes de torture ou d’autres mauvais traitements ou par l’utilisation meurtrière d’armes à feu et de gaz lacrymogènes par des agents du régime des mollahs.
Amnesty a souligné que le nombre réel de décès en détention est probablement beaucoup plus élevé, étant donné le manque de transparence du système judiciaire iranien et le fait que de nombreuses violations des droits humains ne sont pas signalées en raison de la crainte généralisée de représailles et de la répression systématique de la société civile.
Des dizaines de prisonniers politiques figurent parmi les personnes qui ont péri dans les prisons iraniennes, selon les informations.
Source : Iran HRM
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