Elle souffre de graves nausées lorsqu’elle mange ou boit de l’eau. Elle a perdu 8 kg au cours des deux derniers mois.
Selon une source informée, le procureur interdit son transfert à Téhéran pour traiter ses symptômes digestifs et le point noir à l’œil apparu en prison. Khadijeh Mehdipour purge une peine de 20 mois à la prison d’Ilam, dans l’ouest de l’Iran. Elle y est détenue avec des criminels de droit commun, en violation du principe de séparation des crimes.
Quelques prisonnières condamnées pour des crimes violents l’ont battue le 10 février 2022. C’est pour cette raison que l’œil de Khadijeh est blessé.
En janvier de cette année, la prisonnière politique a contracté la Covid-19 mais elle a été privée de soins médicaux appropriés.
Selon l’ensemble des règles minima pour le traitement des détenus des Nations unies, que tous les États membres de l’ONU sont censés respecter, » … les prisonniers malades qui nécessitent un traitement spécialisé doivent être transférés dans des institutions spécialisées ou des hôpitaux civils. «
Les autorités iraniennes refusent toutefois délibérément aux prisonniers, en particulier à ceux qui sont condamnés pour des motifs politiques, de recevoir un traitement médical afin d’exercer une pression sur eux.
Les agents du service du renseignement des pasdarans ont arrêté Khadijeh, 34 ans, au domicile de son oncle le 10 octobre 2021. Ils l’ont transférée à la prison d’Ilam deux jours plus tard.
Le tribunal révolutionnaire l’a finalement jugée pour « propagande contre l’État » et insulte aux dirigeants du régime des mollahs. En vertu de l’article 134 du code pénal islamique, elle a été condamnée à 20 mois d’emprisonnement.
Elle a également été acquittée de l’accusation de « sympathie avec les groupes anti-régime ». Selon une source informée, on a dit à Mme Mehdipour qu’elle ne pourrait pas bénéficier d’une libération conditionnelle et d’une libération anticipée parce qu’elle ne s’est pas repentie.
Khadijeh a une autre arrestation à son actif. Les forces de sécurité d’Ilam l’ont arrêtée le 3 octobre 2020. Le tribunal révolutionnaire d’Ilam lui a ordonné de payer 3 millions de tomans en espèces pour éviter d’être emprisonnée.
Source : Iran HRM
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