Selon les nouvelles règles, les femmes mariées ne peuvent quitter ou regagner leur dortoir après le couvre-feu imposé par l’université, soit une heure après le coucher du soleil, que si elles sont accompagnées de leur mari. En outre, les résidentes des dortoirs doivent obtenir l’autorisation de leurs parents pour passer seulement deux nuits par semaine chez leurs proches. Ces restrictions s’ajoutent à la limitation des heures de sortie et d’entrée imposée par l’université au début de l’année, les femmes ne pouvant quitter leur dortoir qu’entre 6 heures du matin et une heure après le coucher du soleil.
Les étudiants militants de tout le pays se sont élevés contre ces règles. Plusieurs étudiantes ont décrit combien il était humiliant et dégradant de vivre sous de telles restrictions.
Les étudiantes ont également rapporté que les responsables de la sécurité des universités ont fait pression sur les femmes pour qu’elles portent une forme plus stricte de hijab, qui couvre davantage les cheveux et le cou, maintenant que les cours sont à nouveau dispensés en personne sur le campus.
Bien que les universités iraniennes aient chacune leurs propres règles pour leurs dortoirs, historiquement, les dortoirs des femmes ont toujours imposé plus de restrictions sur les mouvements des femmes que ceux des hommes, y compris des heures de couvre-feu plus restrictives. Cette année, ces règles sont devenues encore plus strictes et portent atteinte à la capacité des étudiantes à prendre des décisions simples pour leur vie.
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