Les prisonnières de Qarchak privées des facilités minimales pendant le ramadan
Pendant le ramadan, les prisonnières politiques de la prison de Qarchak, à Varamine, sont privées d’installations de base.
Elles n’ont pas d’endroit où utiliser une flamme de cuisson pour préparer un repas simple pour rompre le jeûne ou même réchauffer une simple soupe pour les malades. La nourriture de la prison ne contient pas de viande, mais du soja à la place. On ne donne des œufs qu’une fois par semaine. En raison de la mauvaise qualité de la nourriture, les prisonnières se retrouvent affaiblies et ont besoin d’œufs pour compenser leurs carences, mais elles n’y ont pas droit.
Les prisonnières de Qarchak ne peuvent même pas acheter d’œufs au magasin de la prison chaque semaine. Les articles vendus par le magasin de la prison sont chers, limités et de mauvaise qualité. Les ingrédients crus ne sont pas du tout vendus.
Un autre problème est que les salles de la prison de Qarchak sont très chaudes.
En raison de sa situation géographique, les salles sont chaudes, et le système de refroidissement ne peut pas les refroidir alors que l’été n’a pas encore commencé. De telles conditions aggravent la situation des malades, confrontées à de nombreux problèmes.
Les gardiens et les responsables de Qarchak profitent de chaque occasion pour accroître la pression sur les prisonnières politiques. Le manque d’eau chaude dans le froid de l’hiver, la propagation d’Omicron dans cette prison, et la privation du droit de sortie font partie des pressions exercées sur les prisonnières politiques dans cette prison pour femmes.
La directrice de Qarchak, Soghari Khodadadi, est la principale responsable des pressions exercées sur les prisonnières, en particulier les détenues politiques. Le département du Trésor américain a inscrit Khodadadi sur sa liste noire le 7 décembre 2021.
Des prisonnières affamées à Sanandaj pendant le ramadan
Dans le quartier des femmes de la prison de Sanandaj, connu sous le nom de Centre correctionnel et de formation, les autorités pénitentiaires ne fournissent qu’un seul repas par jour pendant le ramadan. La privation délibérée de nourriture des détenues pendant le ramadan leur a causé de graves problèmes physiques et psychologiques.
Selon une source informée, seul un petit nombre de détenues jeûnent. Cependant, la plupart de celles qui ne jeûnent pas sont sciemment affamées par les responsables de la prison et ne reçoivent qu’un seul repas par 24 heures.
La privation délibérée de nourriture des prisonnières est un exemple clair de torture. Priver les prisonnières du droit à la nourriture les prive de leur droit à la vie. La vie des femmes emprisonnées dans ces prisons est en danger.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire