Selon les informations obtenues par Iran Human Rights, Ahmadreza Djalali est détenu dans de mauvaises conditions et interdit de contact avec sa famille.
Certains de ses compagnons de cellule ont rapporté que « Ahmadreza Djalali a été battu à l’infirmerie de la prison le 4 avril ».
Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « Ahmadreza a protesté lorsqu’il a réalisé que le personnel de l’infirmerie lui volait ses médicaments. Il leur a demandé de les lui rendre. Ils ont ignoré sa demande et ont commencé à le frapper. »
Comme il est toujours interdit de contact avec sa famille, celle-ci n’est pas en mesure de déterminer l’étendue de ses blessures.
Ahmadreza Djalali, qui s’était rendu en Iran à l’invitation officielle de l’université de Téhéran, a été arrêté par des agents du ministère du renseignement le 24 avril 2016 a passé trois mois dans le centre de détention du ministère.
Initialement accusé de « collaboration avec des États hostiles », il a ensuite été inculpé d' »efsad-fil-arz (corruption sur terre) pour espionnage pour Israël » par le tribunal révolutionnaire de Téhéran. Une accusation également confirmée par la Cour suprême.
Selon certaines rumeurs, la République islamique d’Iran tenterait d’échanger Hamid Noury, jugé à Stockholm pour crime de guerre en raison de son rôle dans le massacre de milliers de prisonniers politiques en 1988, contre Ahmadreza Djalali ou Stephen Kevin Gilbert et Simon Casper Brown, deux ressortissants suédois emprisonnés en Iran pour trafic de drogue.
Source : IHR
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