Qu’il s’agisse d’installer de grandes bannières, de projeter des images des dirigeants de la Résistance sur d’immenses bâtiments, de brûler les symboles de répression du régime ou d’écrire des graffitis sur les murs dans les villes d’Iran, les unités de résistance de l’OMPI montrent les prouesses de la Résistance iranienne et son engagement à renverser le régime des mollahs.
Ces activités, qui se déroulent chaque jour à travers tout le pays, en dépit d’un vaste réseau de caméras de surveillance, juste sous le nez des forces de sécurité du régime, propagent effectivement l’esprit de Résistance parmi les Iraniens.
Le régime tente depuis longtemps d’imposer un règne de terreur à la société. Les unités de Résistance de l’OMPI sont les marteaux de forgeron qui brisent la répression atmosphérique du régime.
Après avoir gaspillé pendant des décennies des milliards de dollars pour diaboliser l’OMPI, les médias officiels et les responsables du régime mettent désormais explicitement en garde contre la popularité croissante de l’OMPI parmi les Iraniens et leur rôle dans l’orientation de la société volatile.
Pour se préparer aux soulèvements prévisibles menés par l’OMPI et ses unités de Résistance, le Guide Suprême du régime, Ali Khamenei, a nommé Ebrahim Raïssi, un meurtrier de masse sans scrupules, au poste de président. Rien ne témoigne plus de la panique du régime que la sélection de Raïssi, qui a joué un rôle clé dans le massacre en 1988 de dizaines de milliers de membres de l’OMPI, et la constitution de son cabinet avec les vétérans militaires les plus vicieux du régime. En d’autres termes, la présence de
Raïssi, et les mises en garde croissantes à l’égard des membres de l’OMPI, sont d’effrayantes représailles réflexes contre les huit soulèvements de ces dernières années.
Vous trouverez ci-dessous la traduction de l’article du Bulletin News sur les activités de l’OMPI en Iran.
« La projection d’images montre la présence de l’ennemi« .
Il y a quelques jours, [Ahmad] Alam-ol-Hoda, le chef de la prière du vendredi de Machhad, a abordé le manque de contrôle des médias sociaux. Il a déclaré : « L’ennemi est plus proche que jamais de nous ! Il nous a tout pris et continue de le faire pendant que vous [les responsables] prolongez vos décisions« . Qui écoute ce conseil ?
Le Majlis (Parlement des mollahs) traîne les pieds pour approuver le projet de loi sur la protection de l’Internet. Pendant ce temps, l’ennemi se prépare à côté de nous à Téhéran. Nous entendons les bruits de rupture de normes des dirigeants de l’OMPI, qui invitent les gens à renverser le système.
Si nous ne faisons pas face à la montée des eaux, le barrage se rompra, et nous devrons nous attendre à des dommages plus graves. Les activités de l’ennemi ne se limitent pas aux médias sociaux. Ils ont déployé leurs bottes sur le terrain.
Le 11 avril, les habitants du carrefour Iranshahr-Kourosh ont vu de grandes images des [dirigeants de l’opposition, Massoud et Maryam Radjavi] projetées sur un bâtiment. Selon des témoins oculaires, les images étaient suffisamment grandes pour être visibles de loin.
« Combien de temps devrons-nous voir ces signaux de rupture de la norme ?
Le silence des médias a empêché cette nouvelle de circuler. Mais pour éclaircir la question pour l’opinion publique, en particulier ceux qui surveillent les faits sociaux et de sécurité dans la société, nous devons souligner que les méfaits de l’OMPI sont objectifs. Ils ont commencé leurs activités sur les médias sociaux, et maintenant ils opèrent dans les rues de Téhéran. Qu’est-ce que c’est si ce n’est la victoire et la progression de l’ennemi ? Ceux qui s’occupent du système ne devraient-ils pas s’inquiéter des conséquences de ces actions de rupture des normes ?
L’OMPI entend laisser entendre que ses militants, connus sous le nom d’unités de Résistance, tirent à volonté, et que personne ne peut se mettre en travers de leur chemin !
Nous devrions tirer les leçons de nos expériences d’émeutes [terme péjoratif utilisé par le régime pour désigner les soulèvements] de ces dernières années. Massoud Radjavi, le leader dl’OMPI, a déclaré juste après les soulèvements de 2018 qu' »il est temps pour les unités de Résistance d’évoluer et de s’étendre ». L’OMPI n’a donc pas cessé ses activités et a poursuivi ses efforts en écrivant des graffitis sur les murs et en installant de grandes bannières. Ils ont maintenant atteint un point où ils infiltrent l’IRIB (Islamic Republic of Iran Broadcasting) et d’autres ministères et agissent librement dans les rues de Téhéran.
L’OMPI entend laisser entendre par ses activités qu’il peut user de n’importe quelle mesure et affaiblir le gouvernement de [Ebrahim] Raïssi à l’intérieur du pays et se montrer au monde extérieur comme l’alternative viable de la République islamique.
L’ennemi planifie à l’avance. Nous ne devons pas sous-estimer ses activités. La situation est périlleuse.
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