Le citoyen américain, Emad Sharghi, a été condamné à 10 ans de prison pour espionnage, ont rapporté les médias iraniens en janvier 2021, affirmant qu’il avait été arrêté alors qu’il tentait de fuir le pays.
M. Blinken a déclaré que le spécialiste du capital-risque irano-américain était détenu depuis quatre ans. « Sa famille attend avec impatience que le gouvernement iranien libère Emad ».
« Comme trop d’autres familles, leur proche a été traité comme un pion politique », a déclaré le haut diplomate américain dans un message sur Twitter. « Nous appelons l’Iran à mettre fin à cette pratique inhumaine et à libérer Emad ».
Robert Malley, l’envoyé spécial américain pour l’Iran, a déclaré samedi que le citoyen américain, Sharghi, avait été arrêté il y a exactement quatre ans.
« Il a été innocenté de toutes les accusations. Mais, il a ensuite été condamné par contumace, arrêté à nouveau et a maintenant passé plus de 500 jours dans la prison d’Evine », a déclaré Malley. « Emad, les Namazis et Morad Tahbaz doivent tous être autorisés à rentrer chez eux maintenant ».
Plus d’une douzaine de citoyens de pays occidentaux sont détenus en Iran, même après que Téhéran ait autorisé deux citoyens britanniques à rentrer chez eux le mois dernier après des années de détention et un autre à sortir de prison.
Ceux qui restent derrière les barreaux, assignés à résidence ou incapables de quitter l’Iran font face à une attente angoissante pour voir si un éventuel accord sur le programme nucléaire iranien aidera leurs perspectives.
En 2015, Washington et cinq autres puissances mondiales ont signé un accord historique avec Téhéran pour freiner les activités nucléaires de la République islamique en échange d’un allègement des sanctions.
Sous la présidence de Donald Trump, les États-Unis ont quitté l’accord en 2018. Ils ont rétabli les sanctions économiques contre Téhéran, qui en réponse s’est moqué des restrictions imposées à ses efforts nucléaires.
Des mois de négociations dans la capitale autrichienne Vienne visent à ramener Washington dans l’accord, notamment par la levée des sanctions, et à s’assurer que Téhéran respecte pleinement ses engagements.
Les négociateurs se disent proches d’une conclusion. Mais ils doivent encore finaliser tous les points.
Source : VOA
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