Faisant référence à l’arrestation des deux étudiants le 10 avril 2020, leur avocat Mostafa Nili a déclaré dans une interview accordée au site Internet public Etemad mercredi : « Selon l’article 242 du code de procédure pénale iranien, la durée maximale de la détention temporaire pour les crimes passibles de la peine de mort est de deux ans, et pour les autres crimes, d’un an. »
La justice a jugé Ali Younesi et Amir Hossein Moradi, deux fois jusqu’à présent. Le tribunal révolutionnaire les a accusés de « corruption sur terre ». Une accusation qui peut être punie de mort en vertu du Code pénal islamique.
Mostafa Nili a ajouté que les démarches que lui et les familles des étudiants ont entreprises auprès du Tribunal révolutionnaire pour qu’il modifie et réduise l’ordre de détention sont restées sans réponse. Le président du Tribunal révolutionnaire n’a pas encore accepté de les rencontrer.
M. Nili a fait référence à de nombreuses violations de la loi par les autorités judiciaires et à leur négligence des droits fondamentaux de ses clients. Il a déclaré que les autorités pénitentiaires ont refusé aux deux étudiants de poursuivre leurs études malgré la permission et l’ordre de l’adjoint au magistrat.
Younesi et Moradi ont été arrêtés par des agents du régime, le 10 avril 2020. Tous deux sont de brillants étudiants. En 2016, Younesi a remporté une médaille d’or à l’Olympiade internationale d’astronomie et Moradi une médaille d’argent à l’Olympiade nationale d’astronomie d’Iran.
L’année dernière, la publication d’une vidéo de leurs confessions forcées a suscité une réaction brutale de la part de militants et de groupes de défense des droits humains.
Le 31 mars, le réseau international Scholars at Risk (SAR) a publié une lettre ouverte adressée au ministre iranien des sciences, demandant la libération immédiate des deux étudiants d’honneur de l’Université de technologie de Sharif.
Source : Iran HRM
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