Le 12 avril, au moins 27 écoles de différentes villes ont été la cible d’attaques chimiques criminelles, d’empoisonnements ce qui a accru la peur et l’inquiétude de la population. Certaines étudiantes du dortoir 13 Aban ont également souffert de symptômes d’empoisonnement, mais l’administration générale des affaires du dortoir de l’université de Téhéran a affirmé que les symptômes étaient dus à la peinture de rue
Shayesteh Mohammadi, l’adjointe du directeur de l’école élémentaire Fahmideh à Kamyaran, a été gravement intoxiquée alors qu’elle aidait des élèves à quitter le bâtiment. Elle est actuellement hospitalisée en soins intensifs à l’hôpital Sina de Kamyaran. L’école a été l’une des cibles des attaques chimiques du 11 avril.
Hengameh Mohammadi, athlète iranienne et médaillée d’or, a été l’une des victimes de l’attaque chimique contre des écoles le dimanche 9 avril 2023.
La presse locale a critiqué les autorités pour leur gestion de la situation, et le pouvoir judiciaire iranien a demandé aux autorités d’utiliser le terme « malaise » au lieu d' »empoisonnements » dans leurs remarques et leurs comptes-rendus, ce qui a semé la confusion parmi le public.
Le 11 avril, le quotidien officiel Etemad a écrit que presque aucune des autorités qui ont commenté l’incident ne peut publier un rapport acceptable pour le public. Diverses théories ont été avancées pour expliquer la cause de l’empoisonnement, notamment l’utilisation d’un composé chimique, le phosphure d’aluminium. Certains rapports font état d’une odeur de poisson pourri, tandis que d’autres font état de symptômes d’empoisonnement sans odeur particulière.
Un autre journal officiel, Ettelaat, a suggéré que des mains puissantes pourraient être derrière la conspiration et les dommages, ce qui rend difficile de défaire le nœud de ses secrets.
Etemad a ajouté que le mot clé « attaque chimique » a été fréquemment utilisé dans les rapports, certains alléguant même le terrorisme comme motif possible. Le manque d’informations officielles a donné lieu à des récits contradictoires, certains accusant le gouvernement, les services de renseignement et les groupes extrémistes religieux.
Un autre journal officiel, Ettelaat, a suggéré que des mains puissantes pourraient être à l’origine de la conspiration et des dégâts, ce qui rend difficile de dénouer le nœud de ses secrets. Certains responsables ont imputé ces incidents à des élèves espiègles, mais le public se demande pourquoi ces problèmes ne se produisent pas dans les écoles de garçons, où l’enjouement et l’espièglerie sont plus fréquents.
Au fur et à mesure que la situation évolue, il reste à voir comment les autorités aborderont la question et apporteront les réponses dont le public a tant besoin.
La mauvaise gestion par le régime iranien des empoisonnements dans les écoles a suscité l’inquiétude et la frustration de l’opinion publique, qui réclame transparence et responsabilité.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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