Les manifestations se sont étendues à au moins 282 villes, faisant plus de 750 morts et plus de 30 000 arrestations, selon des sources de l’opposition iranienne, les Moudjahidines du peuple d’Iran (MEK).
Les manifestants et les membres des unités de résistance du MEK ont lancé une nouvelle vague d’attaques et de mesures anti-régime à Téhéran et dans d’autres villes en réponse à la réglementation sur le hijab obligatoire et aux attaques au gaz chimique contre des écolières innocentes. À Behbahan, dans le sud-ouest de l’Iran, les manifestants ont attaqué le siège du commandement de la police d’État, un site qui a joué un rôle important dans la répression du régime contre les manifestants.
Ces derniers jours, les manifestants ont également attaqué les bases paramilitaires des bassidjis du de l’IRGC (les pasdarans) à Téhéran, Chiraz et Hamadan, les « séminaires » du régime à Téhéran, Qom et Kermanshah, un site du régime à Islamabad, dans l’ouest de l’Iran, et un site judiciaire à Baharestan, dans la province d’Ispahan, dans le centre de l’Iran. En outre, les unités de résistance du MEK ont incendié un panneau associé au ministère du renseignement du régime à Dezful et des images de Khamenei et de l’ancien chef de la force Qods des pasdarans, Qassem Soleimani, dans les villes de Sari, Rafsanjan et Qazvin.
En réponse aux récentes attaques au gaz chimique du régime visant des écolières innocentes, des manifestants de Parand ont attaqué une base du Corps des gardiens de la révolution islamique (les pasdarans) dans la province de Téhéran dans la nuit de mercredi à jeudi. Les unités des pasdarans stationnées dans cette base ont pour mission de réprimer les protestations et manifestations populaires à Parand et ont été impliquées dans des attaques et des attaques contre les manifestants depuis le début du soulèvement iranien en septembre 2022.
Les unités de résistance du MEK ont également affiché une grande image du chef de la Résistance iranienne Massoud Radjavi et de la présidente élue de la coalition d’opposition NCRI Maryam Radjavi dans la rue Saheli à Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran, tandis que les habitants de la rue North Karegar à Téhéran scandaient des slogans anti-régime.
Lors d’une conférence en ligne organisée par des membres du Parlement italien, la présidente élue de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a souligné que l’Occident devait changer sa politique à l’égard de l’Iran et se ranger aux côtés du peuple iranien.
« Il est temps pour les gouvernements occidentaux de revoir fondamentalement leur politique à l’égard de l’Iran et de se solidariser avec le peuple iranien. Le grand soulèvement iranien a changé de manière irréversible les conditions de la société iranienne et le statut du régime. La détermination du peuple iranien à obtenir la liberté et la démocratie ne peut être étouffée. Le régime clérical est incapable de maintenir son autorité face à la vague de soulèvements », a expliqué la présidente élue du CNRI.
Source : Stop au Fondamentalisme/ CSDHI
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