Ils ont discuté du soulèvement national qui a progressé à travers l’Iran pendant près de sept mois, de son impact et de ses conséquences, ainsi que des contre-mesures du régime, telles que la série d’attaques chimiques contre des étudiantes à travers le pays. Des membres du Sénat italien ont participer à la discussion.
La députée Elisabetta Gardini, qui a animé l’événement, a souligné la nécessité pour la communauté internationale de faire preuve de solidarité avec le peuple iranien, qui fait actuellement face à une situation difficile. Elle a souligné l’importance d’établir des frontières claires et de reconnaître l’utilisation de la religion par le régime iranien comme moyen de justifier ses actions oppressives. Gardini a également reconnu les efforts de la résistance iranienne dans sa lutte pour la liberté contre le régime dictatorial qui continue d’opprimer son peuple.
Le sénateur Giulio Terzi a souligné l’importance de comprendre la situation en Iran et a salué le mouvement de résistance. « Il est important de comprendre la situation en Iran. Mme Radjavi et les habitants d’Achraf 3 représentent le combat du peuple iranien, et ils représentent la société iranienne à l’étranger. Ils ont mis en place un mouvement de résistance qui est devenu la force motrice de la liberté pour l’Iran », a-t-il déclaré.
Il a souligné la nécessité pour les pays occidentaux de revoir leur politique au sujet de l’Iran et a exprimé son soutien à la résolution du Sénat italien, ajoutant qu’elle « montre la solidarité du peuple italien et de ses représentants avec le peuple iranien. Je pense que cela devrait être la base de notre politique étrangère envers le régime en Iran. »
Il a également appelé à l’inscription des Gardiens de la révolution (CGRI) « sur la liste des organisations terroristes. Nous ne devons pas permettre au régime d’utiliser ses installations diplomatiques pour des activités terroristes.
Emanuele Pozzolo, membre de la commission des affaires étrangères du Parlement italien, a partagé son expérience de visite à Achraf 3 et a exprimé sa solidarité avec le peuple iranien.
« Une visite à Achraf 3 nous a aidé à mieux comprendre la situation en Iran et la Résistance iranienne. Le régime s’est opposé à notre visite à Achraf. Cela nous rend fiers. Nous devons exprimer notre solidarité avec le peuple iranien. La politique étrangère des pays occidentaux doit être fondée sur la réalité, et non sur les mensonges du régime. Lors de mes rencontres avec Mme Radjavi, j’ai réalisé qu’ils sont déterminés à obtenir la liberté pour leur peuple et qu’ils sont prêts à faire des sacrifices », a-t-il déclaré.
Le sénateur Marco Scurria a souligné la nécessité pour les politiciens italiens de soutenir le peuple iranien et son mouvement de résistance. « Les politiciens en Italie doivent prendre en considération le fait que le peuple iranien a besoin d’un soutien fort. Notre initiative est de soutenir le peuple iranien et son mouvement de résistance. Les dictateurs ne peuvent pas prendre le destin des nations entre leurs mains pour toujours. Les Iraniens ne veulent pas retourner à la dictature précédente », a-t-il dit, ajoutant qu’ils « soutiennent les objectifs du CNRI. Ils correspondent à nos valeurs. C’est aussi la demande du peuple iranien.
Dans son allocution devant la conférence, le député Andrea Di Giuseppe a appelé à un changement dans la politique des gouvernements occidentaux envers l’Iran. « Nous devons voir un changement dans la politique des gouvernements occidentaux. La question de l’Iran ne doit pas seulement être une question de gens ordinaires. Elle doit être prise en considération dans les politiques des gouvernements européens car sans une politique et des actions fermes, et des décisions claires contre ce régime, nous ne pourrons pas atteindre nos objectifs. Nous avons besoin de fermeté », a-t-il souligné.
En tant que dernière intervenante, la députée Stefania Ascari a souligné l’importance d’être solidaire avec le peuple iranien et la nécessité d’un reportage responsable sur la situation en Iran. « Je pense que tous les législateurs devraient visiter le musée Ashraf 3 et voir ce que le peuple iranien a enduré. Ces gens ont résisté au cours des quarante dernières années et ils continuent de résister pour parvenir à un pays libre et démocratique », a-t-elle déclaré.
« Je dois souligner qu’au Parlement, nous devons tout faire pour être solidaires avec eux. Nous ne devons pas rester silencieux et nous devons être aux côtés du peuple iranien. Nous devons être responsables des informations dont nous disposons pour défendre ces personnes », a souligné Mme Ascari.
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