Des informations et des vidéos sur les médias sociaux révèlent que des élèves ont été empoisonnées dans des écoles à Ispahan, Sanandaj, Ravansar, Saqqez, Bukan, Diwandrareh, Oroumieh, Gilangharb, Tabriz, Dezful et Mahdasht.
Depuis novembre 2022, plus de 13 000 étudiants ont souffert de symptômes tels que nausées, évanouissements, maux de tête, toux, difficultés respiratoires et palpitations cardiaques, et nombre d’entre eux ont dû être soignés à l’hôpital.
Ces empoisonnements ont suscité la peur et la colère des écolières, de leurs parents et de la société iranienne dans son ensemble.
Selon certaines sources, les familles des élèves se sont rassemblées à l’extérieur du bâtiment en réaction à l’attaque chimique perpétrée lundi contre le lycée pour filles Asman de Tabriz.
Des vidéos de la ville de Sanandaj montrent également des élèves transportés à l’hôpital, tandis que des parents affolés cherchent de l’aide et que des familles inquiètes attendent à l’extérieur.
Des empoisonnements généralisés ont également été enregistrés dans au moins neuf villes dimanche, notamment dans des écoles de Téhéran, Islamshahr, Karaj, Ardabil, Oroumieh, Qazvin, Babolsar, Hersin et Chiraz.
Ces attaques ont suscité des appels à renforcer les mesures de sécurité dans les écoles du pays, et plusieurs directeurs d’école auraient demandé aux parents de garder leurs enfants à la maison.
Après que les autorités iraniennes ont annoncé le mois dernier les arrestations liées à ces empoisonnements, les experts de l’ONU ont critiqué la République islamique pour ne pas avoir protégé les écolières, empêché d’autres attaques et mené des enquêtes rapides.
Les experts ont déclaré que les attaques pourraient être « orchestrées pour punir les filles » pour leur participation aux manifestations nationales déclenchées par la mort de Mahsa Amini en septembre 2022 lors de sa garde à vue.
Source : Iran Wire/CSDHI
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