Le mardi 25 avril, au cinquième jour de la grève des travailleurs des industries du pétrole, du gaz, de la pétrochimie, des centrales électriques, de l’acier et des mines de cuivre, les rangs des grévistes ont grossi et le mouvement s’est étendu à 104 centres et entreprises industrielles dans 37 villes de 13 provinces d’Iran.
Certains des centres industriels et des entreprises qui ont rejoint la grève aujourd’hui sont:
– Téhéran : les travailleurs de la société Chegalesh du projet de raffinerie de Téhéran
– Ispahan : les travailleurs de la société Tamkar du projet sidérurgique Khayam Nichapour
– Boroujen : les travailleurs de la station de gaz de Chaghavar
– Behbahan : Projet Gargaran de la raffinerie de Bidboland
– Ahwaz : l’entreprise Pars Nassab Karoun et l’usine sidérurgique Khouzistan Zamzam 3
– Karoun : société Chagolesh
– Sirjan : Golgohar Fer et Acier
– Les travailleurs iraniens qui installent des équipements de centrale électrique dans la société Ramila en Irak ont également rejoint la grève.
Les grévistes décrivent leur travail comme de l’esclavage et exigent une augmentation de 79 % des salaires contre l’inflation galopante, 20 jours de travail et 10 jours de repos, la fin des lois esclavagistes des zones économiques spéciales et le retrait des intermédiaires prédateurs. Les entrepreneurs intermédiaires qui embauchent ces travailleurs avec la complicité des ministères du Pétrole, de la Coopération, du Travail et de la Sécurité Sociale, profitent de la montée du chômage dans le pays pour les exploiter de la manière la plus brutale et bafouer leurs droits fondamentaux.
Au même moment, aujourd’hui, les travailleurs de l’exploitation du métro de Téhéran ont protesté contre l’absence de réponse à leurs revendications devant le conseil municipal de Téhéran.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 avril 2023
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