La résolution H. Res 310 condamne le régime des mollahs pour son inaction face à l’empoisonnement des écolières iraniennes, les filles de la révolution iranienne. La résolution souligne les nombreuses manifestations et demandes de liberté sociale et de changement politique menées par les femmes et les jeunes en Iran.
La résolution note que plus de 5 000 écolières dans 29 des 31 provinces iraniennes ont été touchées par des gaz toxiques depuis que les premières attaques ont commencé dans la ville de Qom en novembre 2022. Elle mentionne que le régime des mollahs a été lent à réagir et que des parents en colère contestent le régime et qualifient les attaques de « ciblées et délibérées » pour empêcher les filles de recevoir une éducation.
La résolution indique que des manifestations ont éclaté dans plus d’une douzaine de villes à travers l’Iran à la suite de l’empoisonnement de milliers d’écolières et que le régime est incapable de contenir la crise croissante aux slogans tels que « A bas le régime tueur d’enfants ». Elle note également que les forces de sécurité ont lancé des gaz lacrymogènes dans plusieurs villes contre des personnes qui manifestaient pacifiquement contre l’inaction du gouvernement pour assurer la sécurité des écolières.
La résolution souligne en outre que le pouvoir judiciaire iranien a pris pour cible les journalistes qui ont parlé de l’empoisonnement des écolières, les accusant de « répandre des mensonges et des rumeurs ». Les États-Unis et l’Organisation des Nations unies (ONU) ont appelé le régime des mollahs à mener une enquête approfondie sur les soupçons d’empoisonnement des écolières et à demander des comptes aux responsables. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également contacté les autorités sanitaires nationales et les professionnels de la santé au sujet de ces incidents afin de recueillir de meilleures preuves.
La résolution condamne le président iranien Ebrahim Raïssi, qui a ignoré les attaques pendant plus de 100 jours et a réagi en accusant les manifestants d’être responsables des attaques au gaz contre les écolières. Elle souligne également les similitudes entre les slogans et les tactiques utilisés par les manifestants dans tout le pays, ce qui reflète les revendications générales du peuple iranien et met en évidence le caractère organisé des manifestations.
En outre, la résolution souligne les violations des Droits de l’Homme commises de longue date en Iran, notamment les exécutions arbitraires ou illégales, les exécutions pour des crimes ne répondant pas à la norme juridique internationale des « crimes les plus graves » ou pour des crimes commis par des mineurs, et les exécutions à l’issue de procès n’ayant pas fait l’objet d’une procédure régulière. Elle mentionne que le Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des Droits de l’Homme en Iran a mis en évidence « l’étendue, l’imprécision et l’arbitraire des motifs invoqués en Iran pour imposer la peine de mort, ce qui peut rapidement transformer ce châtiment en un outil politique ».
La résolution rappelle également le massacre, en 1988, de milliers de prisonniers politiques, dont des femmes et des écolières, restés fidèles à la Résistance iranienne. Ce massacre a été perpétré sur la base d’une fatwa ordonnant l’exécution de tous les prisonniers politiques, et des commissions de la mort ont été constituées par la suite. L’actuel président du régime iranien, Ebrahim Raïssi, un responsable du ministère du Renseignement et un Procureur général, faisaient partie de cette commission chargée de mettre en œuvre la fatwa.
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