Le mercredi 26 avril, la grève des travailleurs du projet dans les industries du pétrole, du gaz, de la pétrochimie, des centrales électriques, de l’acier et des mines de cuivre est entrée dans son sixième jour. Le mouvement s’est étendu à 106 ateliers et entreprises industrielles dans 37 villes de 13 provinces d’Iran.
Les gardiens de la révolution avec le siège de Khamenei et les énormes institutions économiques qui leur sont liées, comme la base Khatam al-Anbia, contrôlent la majeure partie de l’industrie pétrolière, gazière et pétrochimique en Iran. Leurs revenus astronomiques servent à maintenir le régime en place, avec notamment ses projets antipatriotiques nucléaire, balistiques et l’exportation du terrorisme et de la guerre.
Il y a deux ans, le commandant de la base de production Khatam Al-Anbia avait admis que: « 40 % de l’essence du pays sont produits dans les raffineries construites par la base Khatam des pasdarans » (Site officiel Naft Online – 1 mai 2020). Depuis lors, de plus en plus de pans de l’économie du pays, en particulier les industries pétrolière, gazière et pétrochimique, sont tombées sous le contrôle des pasdarans.
L’agence de presse Ilna a écrit aujourd’hui : « les travailleurs des projets pétroliers et gaziers et des sous-traitants de divers sites protestent contre leurs conditions de travail et leurs conditions de vie (…) Ces protestations ont commencé à la fin de la semaine dernière (…) les travailleurs de la pétrochimie de Bouchehr, de diverses phases d’Asalouyeh et de South Pars, de la pétrochimie de Gachsaran, de la raffinerie Bid Boland et de la raffinerie d’Abadan ont rejoint le mouvement social ces derniers jours. Des travailleurs de la raffinerie de Téhéran ont également cessé de travailler hier. Les travailleurs des projets des industries du pétrole, du gaz et de l’acier réclament une augmentation de salaire d’au moins 79% et vingt jours de travail et dix jours de repos. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 26 avril 2023
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