La dictature des mollahs tente désespérément de garder le contrôle sur la société extrêmement réactive du pays, et l’une des méthodes utilisées pour y parvenir a été de cibler les innocentes écolières iraniennes, qui ont été l’un des principaux moteurs du soulèvement anti-régime qui s’est déclenché en septembre 2022.
Mercredi, des manifestants et des jeunes courageux de la ville de Karun, située dans la province de Khuzestan, dans le sud-ouest de l’Iran, ont lancé une attaque visant le principal poste de police du régime, au sud d’Ahvaz, dans le district de Kut Abdullah.
Le quartier général de la police d’État à Karoun est chargé de contrôler et d’étouffer tout signe de protestation contre le régime parmi la population du district de Kut Abdullah dans la ville de Karun.
Par ailleurs, les infirmières de l’hôpital Rajaie à Qazvin, dans le nord-ouest de l’Iran, ont manifesté jeudi pour protester contre le retard de leur salaire et de leur pension. Les conducteurs de divers véhicules de service de la ville de Bandar Abbas, dans le sud de l’Iran, ont également protesté jeudi et bloqué les portes d’entrée d’une entreprise locale après que des fonctionnaires associés au régime ont refusé de répondre à leurs demandes en suspens.
Les employés du système judiciaire du régime dans les provinces du Kurdistan, de Kermanshah et de Gilan ont protesté jeudi contre la situation économique désastreuse du pays. Dans la ville de Rudsar, dans la province de Gilan, au nord de l’Iran, des manifestants et des jeunes courageux ont brûlé une grande affiche du guide suprême Ali Khamenei.
Dans le même temps, les investisseurs de la plateforme d’échange en ligne « King Money » ont organisé un rassemblement de protestation dans la capitale iranienne, exigeant que leur argent volé leur soit restitué. Les responsables de « King Money » ont trompé les gens en les encourageant à acheter et à investir dans de fausses crypto-monnaies sur leurs faux sites web. De nombreuses personnes en Iran pointent du doigt le Corps des gardiens de la révolution islamique à cet égard.
Les habitants du quartier Shahrak-e Bagheri de Téhéran, la capitale iranienne, ont commencé à scander des slogans anti-régime dans la nuit de jeudi à vendredi. Les lycées Nasiri et Abuzar de la ville d’Urmia, dans le nord-ouest de l’Iran, ont été la cible d’attaques au gaz chimique menées par des agents du régime mercredi.
Selon l’organisation des droits de l’homme Hengaw, de nombreux élèves ont été empoisonnés et transférés dans des centres médicaux pour y recevoir des soins d’urgence. Des informations indiquent que d’autres écoles dans différentes villes du pays ont également été visées.
La présidente élue de l’opposition iranienne, Maryam Radjavi, du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a condamné les attaques au gaz chimique menées par le régime misogyne contre des écoles dans tout le pays et a décrit ces mesures comme la réponse du régime aux craintes d’un nouveau soulèvement populaire.
Source : Stop au Fondamentalisme/CSDHI
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