La tromperie du régime a atteint un niveau alarmant, comme l’a souligné Ahmad Hossein Falahi, député de la commission de l’éducation au parlement du régime. Falahi a déclaré : « Il semble qu’après plus de cinq mois, le ministre de l’éducation et les forces de sécurité se concentrent sur l’installation de caméras, la surveillance et l’identification des femmes sans hijab, et non sur les auteurs des empoisonnements (…) Les forces de sécurité devraient travailler plus sérieusement, car il semble qu’elles traitent cette question de manière superficielle, ce qui pourrait n’avoir aucun effet positif pour le pouvoir (…) Dans les médias et les agences de presse officielles, on a affirmé que des gens ont été arrêtés pour des actes tels que des jets d’aérosols, mais à mon avis, la question de l’empoisonnement des élèves va au-delà de l’espièglerie de quelques élèves. »
Le site officiel Eqtesad-24 a écrit aujourd’hui : « Cinq mois se sont écoulés depuis les premières nouvelles sur l’empoisonnement d’élèves dans les écoles, mais il n’y a toujours aucune nouvelle sur l’identification des auteurs. Dans ces conditions, les autorités qualifient l’empoisonnement d’élèves de « méchanceté » et d’espièglerie enfantine. »
L’impunité dont jouissent les responsables du régime et les forces de sécurité pour 44 ans de meurtres et de crimes les a encouragés à commettre d’autres atrocités, comme l’empoisonnement des écolières. La Résistance iranienne demande une fois de plus qu’une commission d’enquête internationale mène une enquête approfondie et indépendante sur ce crime grave et systématique.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 avril 2023
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