« Nous avons rencontré tous les responsables possibles, écrit de nombreuses lettres et passé des heures et des jours à attendre devant la prison d’Evine, le bureau du procureur et les bureaux des responsables concernés », a écrit Saeed Parsaei, le mari de la journaliste iranienne, sur son compte Instagram le 16 avril.
« Ils ont fait des promesses à de nombreuses reprises, mais malgré de nombreuses visites, ni notre avocat n’a été autorisé à accéder à l’affaire, ni nous n’avons reçu de réponses ou de réponses. Nous restons dans le même état d’incertitude qu’au premier jour », a-t-il ajouté.
Mme Mohammadi, journaliste iranienne au journal Hammihan, a été arrêtée en septembre 2022 pour avoir couvert les événements entourant la mort de Mahsa Amini en garde à vue, qui a déclenché une vague de protestations nationales contre l’establishment religieux du pays.
En octobre, les autorités iraniennes ont accusé Elahe Mohammadi et une autre journaliste iranienne emprisonnée, Nilofar Hamedi, d’être des espionnes des États-Unis et d’être les « principales sources d’informations pour les médias étrangers ». Les deux journalistes risquent la peine de mort si elles sont accusées et reconnues coupables d’espionnage.
Depuis la mi-septembre, des dizaines de journalistes ont été arrêtés dans tout l’Iran. Certains d’entre eux (elles) ont été libéré(e)s. D’autres ont été convoqué(e)s, menacé(e)s et ont vu leur matériel électronique saisi.
Connue pour sa censure sévère d’Internet, qui comprend l’interdiction de milliers de sites web, la République islamique a fermé l’internet à grande échelle pour la plupart des Iraniens afin de les empêcher d’accéder à l’information en ligne, de la diffuser et de communiquer en toute sécurité.
Source : Iran Wire/CSDHI
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