La femme non identifiée à l’heure où nous écrivons ces lignes. La justice des mollahs l’avait condamnée à une peine de qisas (châtiment en nature) pour meurtre.
Ce jour-là, les manifestants Mohammad Mehdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini ont été exécutés pour efsad-fil-arz (corruption sur terre). Bien que plus de trois mois se soient écoulés, leurs exécutions n’ont pas été rapportés par les médias nationaux ou les autorités iraniennes.
Une source informée a déclaré à Iran Human Rights : « La nuit de l’exécution de Mohammad Mehdi Karami et de Seyed Mohammad Hosseini à la prison de Karaj, une femme non identifiée condamnée pour meurtre a également été exécutée après avoir été transférée de la prison de Kachouii.
Mohammad Mehdi Karami et Seyed Mohammad Hosseini étaient deux manifestants arrêtés lors de la commémoration du 40e jour de Hadis Najafi, un manifestant tué à Karaj. Leurs aveux forcés, entachés de torture, ont été diffusés avant toute procédure judiciaire. Ils ont été jugées avec 14 autres personnes pendant trois jours, sans procédure régulière ni procès équitable.
L’Iran est le plus grand bourreau de femmes. En 2022, au moins 16 femmes ont été exécutées. La femme non identifiée exécutée en janvier est la troisième femme exécutée en 2023.
Source : IHR/ CSDHI
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