Zhina Moddares Gorji, journaliste et militante des droits des femmes, et Fariba Zand Karimi, enseignante également militante des droits des femmes, sont détenues à l’isolement sous la double pression de faire de faux aveux contre elles-mêmes.
Les deux militantes de Sanandaj ont été privées de la possibilité d’appeler leur famille et de recevoir des visites.
Zhina Moddares Gorji a été violemment arrêtée le 10 avril 2023 par des agents du département des renseignements alors qu’elle rentrait chez elle après avoir travaillé dans une librairie.
Elle avait été arrêtée et détenue pendant le soulèvement iranien de 2022, mais a été libérée sous caution après 40 jours de détention dans le quartier des femmes de la prison de Sanandaj, le 30 octobre 2022.
Fariba Zand Karimi, 35 ans, est enseignante contractuelle au ministère de l’éducation et militante des droits des femmes à Sanandaj. Elle a été arrêtée à 20 heures le 5 avril 2023, après avoir été convoquée au département des renseignements de Sanandaj, capitale de la province du Kurdistan, dans l’ouest de l’Iran.
Une professeure d’université est privée du droit d’enseigner et de travailler
Bahar Zangiband, professeure d’éducation physique à l’université Azad de Sanandaj, s’est vu interdire d’enseigner et de travailler à l’université par les forces de sécurité. Elle a travaillé comme chargée de cours à l’université pendant sept années consécutives, mais au cours des six derniers mois, il lui a été interdit d’assister aux cours et d’enseigner.
Mme Zangiband est chargée de cours à l’université Azad de Sanandaj et milite pour les droits des femmes. Des agents du département des renseignements de Sanandaj l’ont arrêtée le 20 septembre 2022, pendant le soulèvement iranien, sur le campus de l’université Azad de Sanandaj, sans décision de justice. Ils ont fouillé son domicile et confisqué son téléphone portable, son ordinateur portable et quelques effets personnels. Elle a été transférée au centre correctionnel de Sanandaj.
Bahar Zangiband a été accusée de trouble à l’ordre public et de propagande contre l’État par l’enquête du bureau du procureur public et révolutionnaire de Sanandaj pour avoir participé aux manifestations nationales et avoir publié une déclaration condamnant les actions de la garde spéciale et des forces anti-émeutes.
Mme Zangiband, militante des droits des femmes, a été temporairement libérée sous caution le 8 octobre 2023, jusqu’à la fin de la procédure.
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