Le lycée pour filles Ummat et l’école Yahyavi à Téhéran, les lycées pour filles Nasiri et Abuzar à Ourmia, l’école d’art Chamran à Hamedan et le lycée Pishtazan à Dezfoul ont été la cible d’attaques chimiques. Les élèves ont été empoisonnées par des gaz toxiques et nombre d’entre elles ont été envoyées dans des centres médicaux pour y être soignées.
Les responsables du régime ont répondu par des mensonges et des négligences flagrantes aux attaques chimiques en série qui ont visé des lycéennes depuis le mois de novembre. Bien que le régime ait affirmé avoir arrêté les personnes responsables des jets, aucune mesure n’a été prise pour enquêter sur les causes profondes de l’empoisonnement.
Un député et les médias critiquent l’inaction face à l’empoisonnement d’écolières
Ahmad Hossein Fallahi, membre de la commission parlementaire de l’éducation, a critiqué le manque d’action du gouvernement pour identifier les coupables. Il a appelé les institutions chargées de la sécurité à prendre l’affaire plus au sérieux, affirmant que l’empoisonnement des écolières dépassait les actions de quelques étudiantes.
M. Fallahi a déclaré : “Après plus de cinq mois, il semble que le ministre de l’intérieur et les institutions militaires se concentrent sur l’installation de caméras et l’identification des femmes sans hijab, et non sur les auteurs de l’empoisonnement… Les institutions chargées de la sécurité devraient suivre cette question plus sérieusement, car il semble qu’elles la traitent de manière très superficielle. Cette approche pourrait avoir de mauvaises conséquences pour l’État… Les médias et les agences de presse officielles ont affirmé qu’un certain nombre de personnes avaient été arrêtées pour des actions telles que des jets d’aérosols, etc. Mais à mon avis, l’empoisonnement des étudiantes dépasse les méfaits de quelques étudiantes”. (The state-run khabaronline.ir, 19 avril 2023)
Le journal d’État Eghtesaad24.ir a également écrit : “Cinq mois se sont écoulés depuis la publication de la première nouvelle concernant l’empoisonnement d’élèves dans des écoles, et l’on n’a toujours pas entendu parler de l’identification des coupables. Dans ces circonstances, les autorités qualifient l’empoisonnement d’élèves de “malaise” et d’espièglerie enfantine”. (Eghtesaad24.ir, 19 avril 2023)
L’ONU est invitée à enquêter sur l’empoisonnement d’écolières en Iran
Quarante-quatre ans d’impunité des dirigeants du régime clérical les ont enhardis à commettre des actes encore plus odieux, comme l’empoisonnement d’écolières. La Résistance iranienne demande que la commission d’enquête internationale de l’ONU mène une enquête indépendante afin d’exposer les crimes systématiques du régime contre les étudiantes.
Il est profondément inquiétant que des étudiantes innocentes continuent d’être prises pour cible et tuées par le régime, alors que les autorités continuent de minimiser la situation. Le monde doit agir pour mettre fin à ces crimes contre l’humanité et tenir les responsables pour responsables de leurs actes.
Source: CNRI Femmes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire